Publicité

Se servir des femmes en mort cérébrale comme mères-porteuses ? Une idée abjecte

Se servir des femmes en mort cérébrale comme mères-porteuses ? Une idée abjecte - Adobe Stock
Se servir des femmes en mort cérébrale comme mères-porteuses ? Une idée abjecte - Adobe Stock

Professeure agrégée de philosophie à l'université d'Oslo, la doctoresse norvégienne Anna Smajdor a lancé une proposition pour le moins déroutante : se servir des femmes en état de mort cérébrale comme de mères-porteuses. Une idée qui scandalise bien légitimement.

Se servir des femmes en état de mort cérébrale comme de mères-porteuses ? C'est l'idée mise en avant par la doctoresse Anna Smajdor, professeure agrégée de philosophie à l'université d'Oslo, dans un article ("Whole body gestational donation"), publié dans une revue scientifique, Theoretical Medecine and Bioethics. La professeure voit là une manière supplémentaire d'aider les parents "qui souhaiteraient avoir des enfants mais ne le peuvent pas".

Autre chose, tient-elle à préciser : il faudrait évidemment que les femmes en état de mort cérébrale aient exprimé leur consentement au préalable concernant le fait de voir un embryon placé dans leur utérus jusqu'à son terme. Un accord a priori, comme peuvent le faire les patients qui se portent volontaires pour le don d'organes. Une idée qui dérange, très légitimement. Et a suscité de nombreuses réactions.

"Une société qui hait les femmes"

"Ce n'est que dans une société qui déteste les femmes que l'utilisation de patientes en état de mort cérébrale comme utérus vivant peut faire l'objet de réelles discussions", a ainsi fustigé sur Twitter Charlotte Proudman, avocate spécialisée dans la violence contre les femmes et les enfants. Dans les commentaires, des internautes comparent cette idée à The Handmaid's tale, fiction dystopique sur l'exploitation du corps des femmes.

Une idée de "maternité de substitution", pour paraphraser son instigatrice, qui dérange notamment par la manière dont...

Lire la suite


À lire aussi

Lucie Bernardoni montre ses "bourrelets" : "C'est nécessaire de montrer la vérité"
"Il me traitait de p**e" : Lily Collins raconte avoir été victime de violences conjugales
Combien de temps mon rhume est contagieux ?