Sinan Ogan, un "faiseur de rois" dont Erdogan n'a nul besoin
En arrivant troisième au premier tour de l’élection présidentielle turque le 14 mai, le candidat ultranationaliste Sinan Ogan est passé de l'ombre à la lumière sur la scène internationale. Le président Recep Tayyip Erdogan, lui, s’en sort mieux que prévu, prouvant qu’il n'a besoin de personne pour remporter l'élection la plus disputée depuis 20 ans.
Au terme d’une longue soirée électorale, alors que les Turcs s'inquiétaient d'un brusque retard dans les données de vote en provenance des grandes villes, le troisième homme de la course à la présidence s'est retrouvé, dimanche 14 mai, sous les feux de la rampe : l’ultranationaliste Sinan Ogan.
Ni Recep Tayyip Erdogan, ni Kemal Kilicdaroglu ne sont parvenus à atteindre 50 % de voix afin d’éviter un second tour le 28 mai. Sinan Ogan a obtenu 5,2 % des voix, un résultat potentiellement crucial dans une course à la présidentielle très disputée. Cet homme politique de 55 ans se rêve en potentiel faiseur de rois.
"50 nuances de nationalisme"
Ancien universitaire titulaire d'une maîtrise en droit financier, Sinan Ogan a obtenu un doctorat en relations internationales et en sciences politiques à l'Institut d'État des relations internationales de Moscou avant de se lancer en politique.
Malgré leurs différentes alliances, les trois ex-MHP ont un point commun : ils puisent dans la base ultra-nationaliste en période électorale, dans un pays où la fibre nationaliste est très ancrée.
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