Sommeil : la prise de somnifères augmenterait le risque de démence selon une étude

C'est prouvé : les Français·es dorment mal. À l'occasion de la Journée mondiale du sommeil, l'Ifop avait, en mars 2022, mené une enquête auprès de 1 007 personnes âgées de 18 à 75 ans. Verdict, parmi les sondé·es, 70 % révélaient avoir eu des problèmes de sommeil dans les sept jours qui ont précédé le sondage. Guerre en Ukraine, inflation, crise de l'énergie, les raisons d'un sommeil perturbé sont nombreuses. Et quand l'huile essentielle de lavande sur l'oreiller, la tisane avant de dormir ou encore les bruits roses ne suffisent plus, certain·es se tournent vers leur médecin traitant pour se faire prescrire des somnifères.

Si l'efficacité des somnifères n'est plus à prouver, leur prise régulière pourrait néanmoins être dangereuse pour la santé, comme le pointe une récente étude qui fait le lien entre prise de somnifères et démence. Dans la revue Alzheimer's and Dementia, des chercheur·ses de l'université de San Francisco en Californie ont analysé la consommation de somnifères de 3 068 adultes (moyenne d'âge de 74 ans), dont un peu plus de la moitié étaient des femmes, sans démence et ne vivant pas en maison de retraite. Sur une période d'une dizaine d'années, la consommation de somnifères a été enregistrée trois fois avec les options de réponse suivantes : Jamais (0), Rarement (≤1/mois), Parfois (2-4/mois), Souvent (5-15/mois) ou Presque toujours (16-30/mois).

Au cours de l'étude, 20 % des personnes ont développé une démence, tandis qu'iels avaient estimé leur prise de somnifères (...)

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