Le sommet G77+Chine appelle à «l'unité» pour peser face aux pays riches
Le sommet du G77+Chine s'est achevé samedi 16 septembre à La Havane. Plusieurs orateurs ont évoqué les inégalités mondiales mises au jour par la pandémie de Covid-19 et la nécessité de réduire la dette des pays les plus pauvres pour financer la transition climatique.
« La gouvernance mondiale reste asymétrique. Les Nations unies, le système de Bretton Woods et l'OMC perdent de leur crédibilité. Nous ne pouvons pas nous diviser », a déclaré le président brésilien. « Nous devons renforcer nos revendications à la lumière de la quatrième révolution industrielle », a ajouté le dirigeant de la première économie latino-américaine, en référence à l'essor du numérique, de l'intelligence artificielle, des biotechnologies.
Enfin, pour Lula da Silva, la « révolution numérique » et « la transition énergétique » sont « deux transformations majeures en cours ». « Elles ne peuvent être façonnées par une poignée d'économies riches, rééditant la relation de dépendance entre le centre et la périphérie ».
Dans leur déclaration finale, les membres du G77+Chine ont réaffirmé leur « engagement à renforcer l'unité » du groupe pour « consolider son rôle dans l'arène internationale ». Ils ont réitéré la « nécessité urgente de réformer à fond l'architecture financière internationale » pour qu'elle soit « plus inclusive et plus coordonnée ». « Nous constatons avec une vive inquiétude que les graves problèmes que l'ordre économique international cause, parce qu'injuste, aux pays en développement ont atteint leur acmé », écrivent-t-ils.
(Avec AFP)