Son ‘intoxication alimentaire' était en fait un cancer de stade 4 : voici les signes à surveiller
Diana Zepeda pensait qu’elle mangeait mal et était trop stressée lorsqu’elle a remarqué qu’elle souffrait de problèmes d’estomac. La jeune femme de 34 ans de Washington travaillait de longues heures et mangeait souvent des plats préparés dans des food trucks et à emporter.
Diana Zepeda savait qu’elle devait modifier ses habitudes alimentaires, ayant souffert de crises de diarrhée aléatoires pendant deux ans.
“Je me disais : ‘Je suppose que je ne devrais pas manger de sushi laissés dans la voiture de quelqu’un pendant 40 minutes’”, confie D. Zepeda à TODAY, mais les symptômes ont persisté.
En janvier 2017, elle a remarqué du sang dans ses excréments et elle souffrait de diarrhée tous les deux jours. Elle a fini par rendre visite à la gastroentérologue Dr Jessica Korman.
Les tests ont révélé que ses excréments contenaient la bactérie E. coli, et J. Korman lui a donc prescrit des antibiotiques, mais sans succès.
“Je souffrais toujours des mêmes symptômes, ça empirait même”, confie-t-elle.
Son médecin a donc recommandé une coloscopie, mais les symptômes de D. Zepeda étaient de plus en plus sévères. “J’avais la nausée, je souffrais de crampes abdominales, mais rien ne sortait”, confie-t-elle. “Je n’arrêtais pas de vomir”.
Une biopsie a finalement révélé la triste vérité : Zepeda souffrait d’un cancer du colon de stade 4.
“Je n’arrivais pas à y croire”, a-t-elle confié à TODAY. “Il n’y a pas d’antécédents dans ma famille”.
Des tests supplémentaires ont indiqué que le cancer de D. Zepeda avait également atteint son foie. Les médecins ont recommandé une opération afin de retirer une partie de son colon, 75 % de son foie, 15 à 20 ganglions, son appendice et sa vessie.
“J’étais complètement choquée et paralysée”.
Aujourd’hui, D. Zepeda a presque terminé son traitement, après six mois de chimiothérapie.
“C’est comme la pire cuite de votre vie, mais pendant six mois”, confie-t-elle. “Je tolère tout ça plutôt bien vu que je suis jeune et j’étais en bonne santé avant”.
Diana Zepeda reste optimiste, même s’il existe un risque de 50 % que son cancer revienne dans les cinq prochaines années. Elle est surtout déçue d’avoir attendu aussi longtemps avant de consulter un médecin.
“Je pense que les autres peuvent comprendre le type d’excuses… qui me passaient par la tête”, confie D. Zepeda au Washingtonian.
“Il y a une chance que je sois complètement guérie”, a-t-elle confié. “Il n’y a rien de chanceux quand on souffre d’un cancer, mais j’ai tout de même l’impression d’être incroyablement chanceuse”.
“Arrêtez de faire votre propre diagnostic et consultez un médecin”.
Jessica Ankomah
