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Soupçons d’emploi fictif : un an avec sursis requis contre Lagarde

L'ancien député est jugé pour « détournement de fonds publics » et soupçons d'emploi fictif. Un an de prison avec sursis a été requis.  - Credit:THOMAS COEX / POOL / AFP POOL / EPA
L'ancien député est jugé pour « détournement de fonds publics » et soupçons d'emploi fictif. Un an de prison avec sursis a été requis. - Credit:THOMAS COEX / POOL / AFP POOL / EPA

Une peine d'un an d'emprisonnement avec sursis a été requise lundi contre le patron de l'UDI et ancien député de Seine-Saint-Denis Jean-Christophe Lagarde, soupçonné d'avoir octroyé un emploi fictif d'assistante parlementaire à sa belle-mère entre mai 2009 et août 2010. Jugé pour « détournement de fonds publics », Jean-Christophe Lagarde avait alors recruté la mère de son épouse Monique Escolier-Lavail et lui avait versé plus de 39 000 euros de salaires en échange de son aide pour écrire un livre sur les PME qui n'est jamais paru. Voulant sanctionner des « faits insupportables pour le corps social », l'accusation a également appelé à prononcer à son encontre une privation des droits civiques de cinq ans.

Une peine de six mois de prison avec sursis a été requise contre sa belle-mère de 69 ans dont le travail n'a laissé aucune « trace matérielle » et dont le procureur a critiqué les « réponses incohérentes et floues ». À la barre, l'ancien député a justifié d'avoir fait appel à sa belle-mère, ancienne patronne de PME, par son souhait de « découvrir des choses qu'on ne lit pas dans les livres ». Récusant tout emploi fictif, sa belle-mère a peiné à détailler le contenu exact de sa mission au service de son gendre, évoquant la « lecture de journaux » et quelques « conversations informelles » avec des patrons de petites entreprises.

L'enquête avait été ouverte par le Parquet national financier en octobre 2017 après la plainte de Hacène Chibane, conseiller d'opposi [...] Lire la suite