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“Soutien essentiel” : Volodymyr Zelensky arrive à Londres pour une visite surprise

Sa venue a pris l’ensemble de la presse britannique de court. “Zelensky en route pour Londres”, annonçait une laconique annonce du Daily Telegraph, aux alentours de 8 h 15 heure locale. Suivie d’une autre, quelques minutes plus tard : “Zelensky rencontrera le roi Charles III.” C’est dire l’importance de l’événement outre-Manche.

La première visite du président ukrainien dans la capitale britannique depuis le début de la guerre, le 24 février 2022, a lieu à la veille de son invitation au sommet européen des 9 et 10 février, à Bruxelles, précise le quotidien conservateur.

“Volodymyr Zelensky doit ce mercredi s’entretenir avec le Premier ministre, Rishi Sunak, à Downing Street, s’exprimer devant les parlementaires à Westminster [une première pour un chef d’État depuis la Birmane Aung San Suu Kyi en 2012], avant de rencontrer des combattants ukrainiens formés au Royaume-Uni.”

Intensifier les entraînements

“Il s’agit seulement du troisième pays visité par Zelensky depuis un an, après les États-Unis en décembre et la Pologne, relève le quotidien The Times. Cela illustre donc à quel point l’appui de Londres est essentiel aux yeux de Kiev.” Un soutien de longue date, qui remonte à 2014 dans le sillage de la guerre du Donbass, puis qui s’est intensifié à l’hiver 2022 avec l’envoi d’armes antichars, avant même le début de l’invasion lancée par le Kremlin. Depuis, Londres a multiplié les marques de soutien, au moyen de multiples visites à Kiev (en particulier sous Boris Johnson) et de livraisons d’armes lourdes. Ces six derniers mois, les forces armées de Sa Majesté ont également fourni un entraînement de base à quelque 10 000 Ukrainiens sur le sol britannique.

“Au cours de leur rencontre, Rishi Sunak va proposer d’intensifier ces formations et de les étendre aux pilotes de l’armée de l’air” et à la marine, ajoute le journal londonien. Le but affiché par Londres : permettre à l’Ukraine de “se doter d’une armée capable de défendre ses intérêts à long terme, a déclaré le chef du gouvernement conservateur, mercredi matin. [Cette décision] renforce notre promesse de nous tenir aux côtés de l’Ukraine dans les années à venir.”

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