Sport sur ordonnance : qui est concerné et comment en bénéficier ?
Alors qu’on a longtemps recommandé le repos aux personnes souffrantes, les choses sont en train de changer. Des études montrent en effet que le sport est un traitement efficace, au même titre que les médicaments, pour de nombreuses pathologies. Bien sûr, il ne s’agit pas de courir ni de sauter quand on a mal et qu’on est fatigué, mais de bouger au quotidien et de pratiquer une activité physique adaptée à ses capacités. Déjà en 2008, un rapport de l’INSERM indiquait que "la reprise d’une activité physique régulière adaptée est un élément majeur du traitement des principales pathologies chroniques ". En 2012, la ville de Strasbourg, pionnière du "sport santé", mettait en place un programme d’activité physique gratuit (natation, vélo) pour certains malades, avec des résultats positifs. Quatre ans plus tard, enfin, les médecins ont eu la possibilité d’inscrire l’activité physique sur leur ordonnance. Et aujourd’hui, de nouvelles dispositions viennent encore élargir le dispositif.
- Au départ : la loi de modernisation de notre système de santé de 2016 a introduit la possibilité, pour le médecin traitant, de prescrire une activité physique adaptée (APA) aux personnes atteintes d’une affection de longue durée (ALD) : diabète, cancer, accident vasculaire cérébral, infarctus, maladie neurodégénérative, troubles psychiatriques, sclérose en plaque… Objectifs : réduire les facteurs de risque et les limitations fonctionnelles. Près de 10 millions de Français sont concernés.
- Ce qui est (...)