Stabilité à droite, retour du RN, revers des macronistes,… Les leçons du scrutin sénatorial
Il reste quelques résultats, notamment en Outre-mer, mais, dans l’ensemble, l’image de l’hémicycle du Sénat semble consolidée. La chambre haute, dominée aux deux tiers par la droite et le centre dimanche matin, ressort de ces élections quelques heures plus tard sans bouleversement majeur.
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Sur 348 sièges, 170 étaient à pourvoir pour six ans dans une quarantaine de départements. Les 178 autres le seront en 2026. Le corps électoral, issu à 95 % des conseils municipaux, fait de ces élections un reflet des dernières municipales, où la droite avait réalisé de bons scores dans les villes de taille moyenne.
Renaissance fragilisé
Ce qui n’a pas fait les affaires du groupe présidentiel, Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants (RDPI), lequel peine à convaincre localement les grands électeurs sur le bilan du gouvernement. C’est ainsi que la Secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, Sonia Backès, s’est fait battre en Nouvelle-Calédonie par Robert Xowie, le premier indépendantiste à faire son entrée au Luxembourg.
Une autre fidèle de la Macronie, Brigitte Bourguignon, éphémère ministre de la Santé du premier gouvernement Borne, déjà battue aux dernières législatives, subit un nouveau revers électoral dans le Pas-de-Calais. À Paris, le sénateur sortant Renaissance, Julien Bargeton, est, lui aussi, défait.
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