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Suicide de Lucas: la mère d'une autre ado harcelée pointe du doigt l'inaction du même établissement

Harcelé au collège, Lucas, 13 ans, s'est suicidé  - RMC
Harcelé au collège, Lucas, 13 ans, s'est suicidé - RMC

Le collège Louis-Armand de Golbey (Vosges) de nouveau sous le feu des critiques. Après la mort de Lucas, qui a mis fin à ses jours début janvier à l'âge de 13 ans, l'inaction de l'établissement scolaire est pointée du doigt, notamment la mère de l'adolescent ce lundi matin.

"Le corps enseignant aurait pu faire plus. Il aurait dû faire plus, il y a des choses qui n’ont pas été faites, comme prendre des mesures disciplinaires à l'encontre des harceleurs par exemple", a déclaré Séverine, alors que quatre collégiens vont être jugés prochainement pour "harcèlement ayant entraîné un suicide".

Ce lundi soir, une autre mère d'élève s'en est pris à la direction du collège. Selon elle, sa fille est aussi harcelée dans l'établissement.

"On a beau dire au principal qu’il doit faire quelque chose, mais il ne fait rien", a-t-elle sur notre antenne.

Des "coups de pied dans le visage"

La mère de famille a précisé que sa fille était la cible d'"insultes, de coups de poing et de coups de pied dans le visage jusqu'au nez".

"Il y a quand même un problème vis à vis de l’établissement [...] On a eu beau lui dire avec mon mari que notre fille se faisait harceler, rien n’a été fait. On ne sait pas si les personnes ont été convoquées", a-t-elle ajouté.

Toutefois, elle a confié que les adolescents harceleurs de sa fille n'étaient pas le même "groupe" accusé d'avoir poussé Lucas au suicide.

Concernant ce "groupe", la mère de la jeune fille harcelée - qui quittera le collège en septembre - a également relaté un autre cas de harcèlement dans le collège, sans que l'établissement ne prenne des mesures adaptées.

"La maman a prévenu depuis septembre, l’année dernière, comme quoi il y avait des faits de harcèlement sur son fils, et ça n’a pas bougé. C’est toujours le même groupe qui a harcelé le premier gamin, encore dans l'établissement, et qui a harcelé le petit Lucas", dénonce-t-elle.

De son côté, le rectorat s'est déjà défendu en affirmant que les "moqueries" rapportées par Lucas et sa mère à la rentrée de septembre avaient été "immédiatement prises au sérieux par les équipes du collège".

Article original publié sur BFMTV.com