Sylvaine Landrivon, menacée de mort après avoir bousculé l’Eglise catholique

Sept femmes, toutes engagées auprès de leurs églises, ont déposé le 22 juillet 2020, leur candidature à des postes réservés aux hommes pour ouvrir un débat sur la place des femmes au sein de l’Eglise catholique. Parmi elles, Sylvaine Landrivon a reçu lundi 27 juillet, une lettre la menaçant de mort.

« Dépêchez-vous car la mort risque de vous surprendre. » Après s’être proposée comme candidate à l’épiscopat de Lyon – le poste d’évêque, Sylvaine Landrivon a été menacée de mort. Elle devrait être reçue, ainsi que plusieurs femmes du collectif « Toutes apôtres ! », par l’ambassadeur du Vatican en France au mois de septembre.

Engagement féministe

Pour soutenir la candidature d’Anne Soupa à la succession du cardinal Barbarin à l’archevêché de Lyon, Alix Bayle, cofondatrice de « Toutes apôtres ! », qui lutte pour l’égalité hommes-femmes dans l’Eglise, a encouragé sept femmes à prétendre aux postes de prédicatrice, diacres, curé, évêque et nonce, des fonctions réservés aux hommes. Parmi elles, Sylvaine Landrivon qui a enseigné les sciences humaines et a beaucoup écrit sur la place des femmes au sein de l’Eglise catholique s’est portée candidate pour se voir confier une charge épiscopale.

Le but de leurs candidatures ? Bousculer l’Eglise catholique immobile sur la question des fonctions concédées aux femmes, alors même que le pape François parle depuis 2013 de leur donner davantage de responsabilités. Dans un manifeste, les créatrices de « Toutes apôtres ! » expliquent leur ambition de montrer que des femmes se sentent prêtes à assumer des fonctions jusque-là limitées aux hommes au sein de l’Eglise. « Pour qu’elle puisse accomplir sa mission, l’Eglise doit permettre aux femmes d’accéder...

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