Syndrome du pénis doré : quel est ce phénomène toxique proche du ghosting ?

ISTOCK / Umida Kamalova

Après le snow-globing, le gaslighting ou encore l'oystering, le panel des pratiques amoureuses toxiques ne cesse de s'agrandir. La nouvelle tendance du moment ? Le syndrome du pénis doré. Venu tout droit des pays anglo-saxons, ce phénomène toucherait les hommes lorsqu'ils sont entourés de femmes et sévirait majoritairement dans les universités américaines et anglaises dans lesquelles les étudiants masculins seraient en infériorité numérique. En clair, ces derniers développeraient un ego sur-dimensionné en raison de l'intérêt que leurs camarades féminines leur portent, d'où l'origine du syndrome du pénis doré.

La notion du "syndrome du pénis doré" a été inventée par des étudiante.s de l'université Sarah Lawrence à New York (États-Unis) et popularisé ensuite par le journaliste américain Jon Birger, auteur d'un ouvrage intitulé Make your move. Selon ce dernier, cette pratique concernerait les hommes hétérosexuels vivant sur des campus universitaires à prédominance féminine. D'après une étude menée par le National Student Clearinghouse et relayée par le DailyMail, près de 60% des étudiants universitaires sont des femmes, contre 40 % d'hommes. Ainsi, le journaliste a souligné dans les colonnes du média britannique, que dans les universités à forte proportion de femmes, les hommes recevaient une attention disproportionnée de la part des étudiantes, ce qui a donc conduit à la théorisation du syndrome du pénis doré.

"Lorsque les hommes sont en infériorité numérique, les rencontres deviennent (...)

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