Syndrome de Wendy : quand s’occuper des autres devient pathologique

Certaines femmes seraient atteintes du syndrome de Wendy, mis en lumière par le psychologue Dan Kiley dans les années 80. Derrière ce trouble qui n’est pas reconnu comme une pathologie se cache le besoin constant de s’occuper des autres et de les satisfaire, jusqu’à en souffrir. Explications.

Avant de parler du syndrome de Wendy, un coup d’œil sur le syndrome de Peter Pan s’impose. Ce syndrome au nom un peu magique désigne un comportement d’enfant à l’âge adulte. En pratique, on dira d’une personne qui refuse de grandir et qui évite les responsabilités qu’elle est atteinte du syndrome de Peter Pan. Une observation que l’on doit au psychologue Dan Kiley qui, en 1983, publiait un ouvrage sur le sujet et s’inspirait du célèbre personnage de fiction Peter Pan, né sous la plume de J. M. Barrie au début du XXe siècle pour étayer son propos. En effet, Peter Pan vit au Pays Imaginaire et prétend que « grandir est contraire au règlement ».

C’est là que Wendy Darling intervient : elle aussi aime l’enfance et considère que le monde des adultes est ennuyeux. C’est d’ailleurs pour cette raison que ça « matche » entre les deux personnages. Seulement, en fréquentant Peter Pan, Wendy réalise qu’elle est plutôt mature, ou du moins, elle se sent obligée de l’être. À force de côtoyer un grand enfant, elle se positionne comme une adulte pour l’aider, le soigner, le rassurer, le réconforter, etc.

Qu’est-ce que le syndrome de Wendy ?

Une personne atteinte du syndrome de Wendy, c’est donc ça : une personne qui s’occupe des autres et qui cherche à les satisfaire. Elle y met une énergie considérable et finit par s’oublier.

Selon Dan Kiley, qui après avoir étudié le syndrome de Peter Pan s’est penché sur le...

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