Témoignage : J'ai eu un enfant malgré mon syndrome des ovaires polykystiques

C'est à la puberté que les trois symptômes dus à mon syndrome font main basse sur ma vie. Ma pilosité explose sous l'effet des hormones : ma lèvre supérieure, le bas de mon dos, mes bras et mes jambes se couvrent de poils en rangs serrés et le duvet de mon visage fonce. Vers 20 ans, quelques poils s'invitent autour de l'aréole de mes seins. On ne meurt pas d'avoir trop de poils, c'est sûr, mais combien d'humiliations ont saboté l'estime de moi-même ? Imaginez, mes élèves au collège me surnomment Chewbacca, le personnage velu à l'allure de singe de “Star Wars”. Pourtant, mes jambes sont épilées, mon visage est maquillé et je porte constamment des manches longues, même par 30 °C, depuis un déjeuner estival, où la comparaison avec les avant-bras quasi imberbes de mon voisin a hypertrophié mon complexe. Car même blanchis au peroxyde d'hydrogène, les poils restent des poils et ils se voient.

Tout ne cloche pas sans raison chez moi

Deuxième signe : mes cycles chaotiques. Mes règles surviennent à environ 50 jours d'intervalle et il m'arrive de ne pas les avoir pendant 5 à 7 mois. Aucun médecin, depuis mes 17 ans, ne fait le rapprochement avec ma pilosité. Même la dermatologue, qui me suit pour mon acné, le troisième symptôme, se débarrasse du sujet d'un : “On a toutes des poils. ” C'est seulement lorsque l'option Roaccutane® est envisagée, faute de résultats avec les médicaments en crèmes, que ma chance tourne enfin. Comme il faut (...)

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