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Témoignage : "Libérée de l'alcool, je suis une abstinente heureuse"

"Voilà 13 ans que je suis abstinente. Il a fallu que je touche le fond, jusqu'au point de non-retour de ma déchéance, pour arrêter de boire. Ainsi, le 23 janvier 2009, à 12 h 30, je m'effondre ivre morte par terre lors de la cérémonie des vœux de mon entreprise, une major mondiale du BTP. Sur le sol, devant la direction et les 650 cadres, je perds ma dignité de femme, mon amour-propre, ma beauté intérieure, mon emploi et mes quelques amis.

Mon suicide à petit feu a démarré à la mort de mon mari

Mon suicide à petit feu s'amorce après la mort de mon mari, Pierre, d'un cancer. J'ai 35 ans. Au début, le vin est le compagnon qui masque ma trop grande solitude. Je bois le soir, seule chez moi, une à deux bouteilles de vin ou de champagne. Par la suite, j'additionne des verres de vodka-orange.

L'alcool m'assomme dans un lit devenu froid. Il comble mon gouffre intérieur et mon vide affectif. Il m'apporte la détente, l'euphorie, le courage et la confiance. Car à mon chagrin s'ajoute la pression professionnelle : je fais partie des rares femmes de l'équipe de direction, mon BlackBerry sonne sans cesse et je réponds à tout moment. J'aime mon travail, malgré le manque de reconnaissance dans une entreprise à 99 % masculine. D'ailleurs, pour tenir, nous sommes une dizaine de femmes cadres à nous réunir au moins trois fois par semaine pour des afterworks clandestins. Nos ivresses et nos liesses nous consolent quelques heures et noient le stress de nos responsabilités. (...)

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