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"Il est temps d'agir": après une nouvelle fusillade au Texas, Joe Biden cible le lobby des armes

Joe Biden, le 24 mai 2022, à Washington - Capture d'écran AP
Joe Biden, le 24 mai 2022, à Washington - Capture d'écran AP

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L'Amérique est une nouvelle fois sous le choc. Un adolescent de 18 ans a ouvert le feu ce mardi dans une école primaire au Texas, à Uvalde, tuant au moins 20 personnes dont 19 jeunes élèves. Quelques heures après le drame, Joe Biden a pris la parole depuis la Maison Blanche. Le président américain appelle notamment le peuple américain à avoir "le courage" de s'opposer au lobby des armes à feu, très puissant de l'autre côté de l'Atlantique.

"Quand, pour l'amour de Dieu, allons-nous affronter le lobby des armes?" a-t-il lancé, se disant "fatigué" de voir une nouvelle tragédie dans une école américaine.

"Il est temps de transformer la douleur en action"

"Nous devons faire plus (...) il est temps de transformer la douleur en action (...) Il est temps d'agir", plaide le président américain, qui appelle ses compatriotes à prier pour les parents et les familles des victimes. "Nous ne savons pas encore beaucoup de choses [sur la fusillade] mais nous savons que des parents ne verront plus leurs enfants", a déclaré, très ému, Joe Biden.

"Perdre un enfant, c'est comme si l'on vous arrachait une partie de votre âme", a aussi lancé ce fervent catholique, qui a lui-même perdu deux enfants, une fille encore bébé dans un accident et un fils adulte mort d'un cancer. 876450610001_6306751810112

Il s'en est pris aussi à l'opposition républicaine, qui bloque toutes ses tentatives de passer au Congrès des mesures telle qu'une vérification obligatoire des casiers judiciaires et antécédents psychiatriques des personnes achetant des armes. "Ceux qui bloquent ou retardent des législations de bon sens sur les armes,(...) nous n'oublierons pas", a lancé Joe Biden.

Quelques minutes plus tôt, la vice-présidente américaine et plusieurs élus démocrates ont aussi plaidé pour une meilleure régulation du marché des armes à feu. "Trop, c'est trop" a notamment lancé Kamala Harris.

Article original publié sur BFMTV.com