Tesla “risque de lourdement rechuter en Bourse ce mois-ci, après l’analyse de Morgan Stanley”
Tesla s’est envolée, sur le Nasdaq, dernièrement. 870 milliards de dollars, c’est la capitalisation boursière actuelle du fabricant américain de voitures électriques. 1.400 milliards de dollars, c’est ce que pourrait valoir l’entreprise en incluant le potentiel de son supercalculateur Dojo qui vise à développer l’intelligence artificielle pour les véhicules autonomes. Dans sa note, Morgan Stanley met une nouvelle fois l’accent sur le volet “entreprise technologique” de Tesla en parallèle de son statut de “constructeur automobile”, estimant qu’une large partie de la création de richesse dans les années à venir viendra de la partie liée aux services et aux logiciels.
Ce qui pourrait permettre à Tesla, toujours selon la banque américaine, de revoir la barre des 400 dollars l’action (niveau qui, rappelons-le, avait déjà été atteint et même brièvement dépassé en novembre 2021 avant une chute de 75%). A court terme, on peut toutefois légitimement s’interroger sur le potentiel de hausse. Tout d’abord par rapport au petit dégonflement des valorisations boursières des entreprises liées au développement et à l’exploitation de l’intelligence artificielle depuis cet été, après une période un peu euphorique.
On pourra noter par exemple le reflux de l’indice SOX des semi-conducteurs, secteur en première ligne du développement de l’IA, indice dans lequel on retrouve notamment Nvidia, mais aussi le reflux de certaines “mégacaps” (très grandes valeurs en Bourse) exposées au développement de l’IA, (...)