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Top 10 des conseils pour bien choisir son vin et arrêter la piquette

Le vin, c’est la vie. Ça, on est d’accord. Mais à condition que le vin ne vire pas à la piquette, sans quoi la convivialité attendue pourrait rapidement virer chocolat (ou vomi). D’où la nécessité, pour le novice, de connaître deux ou trois astuces avant de choisir une bouteille.

1. Regarder l’étiquette

Les mentions « mis en bouteille à la propriété », « appellation d’origine contrôlé » ou « récoltant » sur la capsule sont des premiers indices pour éviter de se retrouver avec un liquide certes rouge, blanc ou rosé et qui titre à un peu plus de 12,5° mais qui ne mérite en aucun cas le nom de « vin ».

2. Regarder le prix

Le prix n’est pas nécessairement gage de qualité, surtout au supermarché ; pour autant, disons-le : on ne trouve pas de bon vin à 2 euros. A 5/6 euros, on peut avoir de très bonnes surprises et de réelles déceptions à 20 euros. Il s’agit aussi de savoir comment accorder le vin au repas, à l’humeur, à la température, etc. pour en profiter au maximum.

3. Regarder la tronche de la bouteille

Il y a une légende selon laquelle plus une bouteille de vin a un cul gondolé, meilleur sera le liquide qu’elle contient. Ce n’est pas tout à fait vrai, mais si un producteur indépendant investit du blé pour faire de jolies bouteilles, c’est qu’il soigne son travail. Ce ne sera pas le cas pour les gros producteurs, qui ont les moyens de faire du joli avec du moyen. De manière générale, tout ce qui n’est pas en verre est à proscrire (vous vous en doutiez).

4. Se méfier des médailles

Les médailles ne veulent à peu près rien dire. Ce n’est pas parce qu’un vin a reçu la médaille d’or au concours de la foire aux vins de Langeac qu’il sera nécessairement bon. Ces médailles sont avant tout des macarons marketing qui vient à appâter le chalan sans pour autant garantir la moindre exigence de qualité. La même logique prévaut pour les « sélections » des enseignes de grande distribution (ils ont simplement passé des partenariats avec les distributeurs de tel ou tel vin).

5. Se souvenir de ce qu’on aime

Ça paraît tout simple, mais apprendre à savoir ce que l’on aime est une des conditions nécessaires pour apprécier le vin que l’on achète : au-delà des grandes régions (Bourgogne, Bordeaux, Val-de-Loire, etc.), il s’agit de se souvenir des AOC : une bonne technique consiste à photographier avec son Smartphone les bouteilles que l’on a aimées pour ensuite se souvenir des domaines ou des AOC que l’on plébiscite. A force, on finit par son souvenir.

6. Connaître les appellations

Sans forcément devenir un forcené d’oenologie, on peut, par cette culture d’imprégnation se souvenir que les Saint Chinian ont la puissance des Bordeaux avec des arômes beaucoup plus fruités (en simplifiant à mort) ou que les Brouilly sont des vins légers. Ces exemples choisis au hasard donnent une idée de la manière dont on peut mieux connaître ses goûts pour s’en forger de nouveaux.

7. Privilégier les cavistes

A partir de ces bases-là, il sera possible de dire aux cavistes que l’on cherche un vin « dans le genre de tel autre » pour, peu à peu, en découvrir de nouveaux. C’est l’avantage des cavistes par rapport à la grande distribution : leur faculté de conseil. D’autant que, contrairement aux idées reçues, les vins ne sont pas vendus plus chers chez le caviste qu’en supermarché.

8. Connaître les cépages

C’est encore l’étape supérieure : savoir que tel vin que l’on a aimé privilégie le Cabernet Sauvignon, le Merlot ou le Syrah (par exemple) permettra de s’orienter facilement ensuite en regardant les étiquettes. Tel autre vin présentant des caractéristiques similaires aura davantage de chances de nous plaire. La plupart des bouteilles indiquent l’équilibre des cépages sur leur étiquette.

9. Regarder le millésime

Il existe des tableaux comparatifs des différentes régions viticoles françaises en fonction des années. Si l’on sait que 2009 était un millésime exceptionnel pour les Bordeaux, on aura tendance, au même prix, à privilégier un Haut-Médoc 2009 plutôt qu’un Pauillac 2012. Encore une fois, ce sont des exemples à ne pas nécessairement prendre au pied de la lettre.

10. Se méfier des imports internationaux

En France, la plupart des vins étrangers de la distribution proviennent de grandes chaînes viticoles qui ne correspondent pas nécessairement aux standards de qualité auxquels nous sommes habitués. Le Gato Negro est un vin premier prix, au Chili, de même que le chianti à 5 euros de supermarché n’a rien à voir avec un bon chianti que l’on dégusterait au Chili. Méfiance, donc, à moins de s’y connaître de manière pointue.

A la vôtre avec modération.