« Une toute petite minorité » : Emmanuel Macron blâme à nouveau les manifestants avec des casseroles
À chaque déplacement d’Emmanuel Macron, depuis la promulgation de la réforme des retraites, les mêmes bruits de casseroles, symboles de la colère des Français. Vendredi, le président de la République a de nouveau été chahuté lors de sa venue à Dunkerque (Nord), où il a évoqué la réindustrialisation de la France. Entre 200 et 300 manifestants, opposés à la très contestée réforme des retraites, se sont réunis dans le centre-ville.
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Dans un entretien accordé à La Voix du Nord, Emmanuel Macron a « regrett [é] » ces mouvements d’approche à son encontre. « Vous me connaissez, je vais toujours au contact, y compris pour me faire engueuler. Mais quand les gens viennent pour lancer des projectiles, agresser ou couvrir votre voix d’un bruit, ce n’est que de l’incivisme », a-t-il déploré. En amont de son déplacement, un dispositif de sécurité conséquent avait été mobilisé. Des centaines de policiers étaient présents pour sécuriser les lieux.
Poursuivre ses déplacements, malgré la contestation
Le chef de l’État a également fustigé l’action « d’une toute petite minorité » . Malgré les manifestations et l’impopularité dont il est l’objet, il a assuré vouloir continuer à parcourir la France pour « apaiser ». « Je respecte les désaccords, mais on n’aurait pas ces résultats si on n’avait pas pris toutes ces mesures » , alors qu’il se trouvait à vingt kilomètres des manifestatio...