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« Tracances » : travailler depuis un lieu de vacances, une pratique plus toxique qu’elle n’en a l’air

Travailler depuis un lieu de vacances peut séduire sur le papier, mais dans les faits, les « tracances » ne seraient pas sans risques pour les salariés.

Êtes-vous déjà partie en « tracances » ? Ce néologisme regroupe deux concepts bien opposés, le travail et les vacances. Avant même les confinements et la démocratisation du télétravail, on avait eu droit à d’autres contractions dans la même veine, comme « workation » (« work » et « vacation ») ou « bleisure » (« business » et « leisure »), des termes popularisés outre-Atlantique. Comprenez, travailler en vacances.

En France, c’est un reportage de Franceinfo qui a récemment mis ce concept en lumière. Une mère de famille emmène ses enfants au bord de la mer et installe son poste de travail sur une terrasse ombragée. Pour elle, le compromis est parfait : elle lie l’utile à l’agréable en travaillant depuis un endroit calme et reposant. Bref, la situation est idyllique. En apparence seulement.

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Les « tracances », c’est quoi réellement ?

Sur Twitter, le reportage fait des remous. « T’as beau avoir les pieds dans l’eau à 6700km, si tu te connectes tous les matins sur Zoom pour des réunions pro…tu travailles, t’es pas en vacances. Il n’y a ni “tracances” ni je ne sais quel autre néologisme de la novlangue néolibérale : c’est du (télé)travail, point barre », tweete une internaute. Le concept fait l’objet de nombreux détournements sur le réseau social : on se gausse sur le terme « burnail » (le burn-out au travail) et le « trapital » (le...

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