Trafic de drogues : les militaires ne seront “pas là pour faire l'ordre”, détaille Emmanuel Macron
Dans les jardins de l'hôtel de ville de Clairac (Lot-et-Garonne), Emmanuel Macron a accordé un court entretien au 19/20 de France 3 ce lundi. Le président de la République est revenu plus en détail sur sa récente annonce de déployer 238 nouvelles brigades de gendarmerie sur le territoire français. Il s’agit ainsi de créer 2 144 postes supplémentaires sur les 8 500 effectifs promis par le gouvernement d’ici la fin du quinquennat. « C'est un besoin du pays tout entier. C'est un besoin de sécurité », a rappelé le chef de l’État.
Pour le « droit de vivre tranquille »
Interrogé sur le trafic de drogues dans les grandes villes, Emmanuel Macron ne prévoit pas un scénario similaire à la Suède, qui veut recourir à l’armée pour remettre de l’ordre dans les quartiers sensibles. Pour le Président, les militaires « ne sont pas là pour faire l'ordre en France. C'est le travail des policiers et des gendarmes ».
D’après lui, les nouvelles brigades devront être « aux côtés de nos concitoyens qui veulent le droit de vivre tranquille ». « Et ça, ça n'a pas de couleur politique », a-t-il ajouté dans le Lot-et-Garonne, où deux élus sur trois sont issus du Rassemblement national (RN).
Climat, médecins…
Emmanuel Macron a également été interrogé au micro de France 3 sur l’écologie. Il a assuré que le gouvernement rentrait « dans le vif du sujet », après avoir dévoilé des mesures en septembre comme l’essor des pompes à chaleur, le développement de l’hydrogène ou les projets de RER métropolita...
