“Ah mais non, t’es capricorne ?? Ça va être compliqué alors…”. Cette petite vanne entre collègues sur les compatibilités astrologiques, on l’a tous‧tes déjà entendue. Elle nous a fait sourire, elle a détendu l’atmosphère. Mais si cette réflexion intervenait lors d’un entretien d’embauche ? L’astrologie ferait pourtant partie des critères pour certains employeurs : 5% des recruteurs reconnaissent ainsi prendre en compte le signe astrologique du candidat pour une embauche, selon une étude du cabinet Oasys datant de 2007 relayée par 20 Minutes. Pire : certaines annonces ont déjà été publiées en mentionnant les signes astrologiques recherchés pour un poste. Ce fut le cas en Autriche en 2009, et en Chine en 2011. Imaginez : “Ce poste est seulement ouvert aux Balance et aux Vierge”. Impensable. Et pourtant, ce schéma de pensée ne serait pas seulement l’apanage des recruteurs : Frédérik Cousin, expert en recrutement, confie à leur micro avoir vu passer en entretien “des candidats qui demandaient le signe de leur potentiel futur manager”. Surréaliste.

Comment expliquer le recours à ces méthodes de recrutement douteuses ? Difficile, pour les employeurs, de faire bonne pioche parmi les centaines de candidatures parfois reçues pour un poste, d’autant plus depuis que la pandémie a systématisé les entretiens à distance en visio et rendu plus difficile l’appréciation des qualités sociales : “Avec les confinements, la numérisation et les visios, on a peu de moyens de connaître vraiment un candidat. (...)

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