Ce n'est plus à démontrer : le fait de travailler de nuit ou en décalage par rapport aux horaires d'une journée classique perturbe l'organisme, qui n'est plus synchronisé avec l'horloge biologique interne. Cela induit des troubles des rythmes circadiens qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur nos différentes fonctions biologiques, en particulier le sommeil, prévient l'Inserm. Ainsi, une étude prouve que les personnes travaillant en horaires décalés dorment en moyenne une à deux heures de moins que les autres, et accumulent donc un déficit chronique de sommeil. Mais est-il possible de combler ce manque ? Oui, selon Marie Lacroix, docteure en neurosciences et cofondatrice de Cog’X interrogée par Le Parisien. Selon elle, il existerait plusieurs astuces pour "regagner" les heures de sommeil perdues et limiter les effets néfastes du travail en horaires décalés.

Le premier conseil de l'experte consiste à privilégier les siestes, idéalement celles d'une durée d'une heure ou une heure et demi, avant 16 heures. Bénéfiques pour notre cerveau, ces dernières permettent de nous remettre d'aplomb pour le reste de la journée, et de ne pas accumuler une trop grosse dette de sommeil. Une autre solution, pour les personnes qui ne peuvent pas faire des siestes aussi longues, est de s'essayer à la "power nap", ou "sieste éclair". ll s'agit d'une sieste d'une durée très courte — l'experte parle de siestes de 20 minutes, mais elles peuvent être plus courtes encore — destinées à revitaliser rapidement (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite