Une trentaine de personnalités s’engagent pour la création d’un congé en cas d’IVG
Petit à petit, la santé des femmes s’inscrit dans le droit du travail et dans les conventions collectives des entreprises. Ces dernières semaines, de nombreux groupes, notamment Carrefour, ont choisi d’adopter une nouvelle forme de congé pour se remettre d’un arrêt naturel de grossesse. Ailleurs, l’idée d’un congé menstruel, en cas de règles douloureuses, surtout en cas d’endométriose, poursuit son petit bonhomme de chemin. Et si on allait plus loin ? Dans une tribune parue dans Le Journal du dimanche le 30 avril, une trentaine de personnalités appellent à la création d’un congé dédié à l’interruption volontaire de grossesse. “Dans cette situation – qui, pour rappel, est rarement vécue comme un moment de plaisir –, les femmes doivent donc continuer de ‘se débrouiller’ pour s’absenter, autrement dit poser une RTT ou se voir accorder un congé maladie qui les pénalise financièrement”, notent les signataires.
“Dans l’inconscient collectif, près de cinquante ans après sa légalisation, l’IVG résonne encore comme un acte subversif évoquant sexualité débridée ou gestion anarchique de sa fertilité, dans une société qui attend des femmes qu’elles soient organisées et précautionneuses.” Les signataires de la tribune, parmi lesquel·les on trouve des journalistes, avocat·es, entrepreneur·euses et auteur·es, estiment donc que l’exécutif doit prendre des mesures claires pour exprimer son soutien aux femmes qui ont recours à l’avortement.
À l’heure actuelle, avorter en France en tant que salariée (...)
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