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Les triomphes de la nouvelle Adele

Après son divorce, la chanteuse a transformé ses états d’âme en chansons.

Dès la première chanson, « Strangers by Nature », elle nous emmène au cimetière, « fleurir la tombe de mon cœur ». Piano romantique, notes graves et trémolos… Anxieux et neurasthéniques s’abstenir. Adele se « noie » et « abandonne » dans « Easy on Me », deuxième morceau de l’album, déjà le plus diffusé à la radio aux États-Unis et le plus écouté en ligne en Angleterre. Ça ne s’arrange pas dans la ballade dédiée à son fils, « My Little Love », déballage d’émotions sur son coup de blues post-partum où « froideur » et « culpabilité » la submergent. Puis le cafard devient dépression. La chanteuse ne peut « affronter le jour » et se sent « comme un fantôme » dans la sirupeuse supplique « Cry Your Heart Out ». Elle « perd la tête » et implore : « Sans ton amour je suis vide ». L’ivresse jazzy de « I Drink Wine » (« Je bois du vin ») n’est d’aucun secours dans « ce monde qui veut nous abattre ». Il est temps d’avaler un Xanax. Apothéose mélancolique, la seconde partie du disque entremêle « obscurité », « froideur » (encore), « chaos », « peine », « défaite », « larmes » (plusieurs fois) et l’imbattable trio « solitude, vide et pardon ».

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De toute évidence, l’Anglaise n’a pas la frite. Installée depuis huit ans à Los Angeles, c’est lors d’un séjour à Londres, en 2019, qu’elle a écrit les textes de son nouvel opus. Trop de « fog » sur la Tamise, de pluie sur les briques rouges, de marmelade sur les toasts : la vie d’Adele, et sa musique, ont pris un mauvais tour. Plusieurs mois auparavant, elle a quitté son mari, Simon Konecki, un Britannique patron d’une ONG environnementale, père d’Angelo, leur fils né en 2012. Le divorce a provoqué chez la star des crises(...)


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