Trois associations portent plainte contre l’État pour manque d’éducation sexuelle à l’école

Maskot

Les écoles françaises sont-elles à la traîne en matière d’éducation sexuelle ? C’est en tout cas ce que pensent trois associations, qui ont décidé d’agir pour lutter contre le manque d’éducation à la sexualité dans les établissements scolaires. Ce jeudi 2 mars, SOS Homophobie, Sidaction et le Planning familial attaquent en effet l’État devant la justice administrative afin de le contraindre à organiser au moins trois séances d’éducation sexuelle par an, rapporte Le Monde.

L’idée est de "mettre l’État devant ses responsabilités" et "demander l’application pleine et entière de la loi de 2001", ont annoncé les requérants dans un communiqué. En effet, selon le code de l’Éducation, les élèves des écoles, collèges et lycées doivent bénéficier d’au moins trois séances annuelles d’éducation à la sexualité, y compris une sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles. En réalité, selon les associations, ces trois séances obligatoires sont souvent loin d’être dispensées et certaines thématiques "restent délaissées par les autorités publiques". Selon un récent rapport de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche, moins de 15 % des élèves du lycée et du primaire et moins de 20 % des collégiens bénéficieraient réellement de ces séances.

Comme l’affirment le Planning familial, SOS Homophobie et Sidaction, cette absence d’éducation sexuelle n’est pas sans conséquence. Selon elles, les violences sexuelles ont augmenté de 33 % entre 2020 et 2021. Par ailleurs, "depuis (...)

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