Si le manque de concentration peut survenir à tout âge de manière ponctuelle et éphémère, il peut aussi s'installer durablement et occasionner une vraie gêne. Notre capacité à nous concentrer dépend des "fonctions exécutives", processus cognitifs complexes que l'on doit à notre fantastique cervelle.

Fonction cognitive numéro 1, l'attention. Comme un entonnoir à l'entrée du cerveau, sa principale fonction est de filtrer les informations afin de réaliser la mission. C'est cette capacité à rester focalisé sur une tâche, malgré la présence de bruits ou de sollicitations parasites. Autre outil bien utile à la concentration, la mémoire de travail. Parce qu'en plus de sélectionner les bonnes informations, il faut pouvoir les retenir, au moins "à court terme", relate dans un article l'association nationale France Alzheimer. En moyenne, 7 à 9 données peuvent être stockées simultanément dans notre disque dur, d'après la loi du psychologue américain George A. Miller.

Concentration et attention s'unissent au service de notre efficacité, la concentration résidant dans la capacité à se focaliser sur une tâche, tandis que l'attention demande un état de vigilance sans effort.

En dehors de difficultés passagères à se concentrer, qui par ailleurs sont tout à fait normales compte tenu de l'hyperconnectivité de nos sociétés et de l'effet multitâches de plus en plus exigeant pour nos neurones, les troubles de la concentration peuvent devenir problématiques lorsqu'ils perdurent et nuisent à notre (...)

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