Tuerie de Chevaline : ce moment où la procureure a cru tenir la clé de l’énigme
Le 5 septembre 2012, quatre personnes perdaient la vie dans la commune de Chevaline (Haute-Savoie). Trois membres d'une même famille (Saad al-Hilli, Iqbal al-Saffar et sa mère Suhaila al-Hallaf), ainsi que Sylvain Mollier, un cycliste qui passait à proximité, ont été abattus de plusieurs balles. Seules Zainab et Zeena, les deux petites filles de la famille al-Hilli ont survécu au massacre. 10 ans jour pour jour après ce drame sanglant, BFMTV s'est replongé dans l'affaire. Lundi 5 septembre 2022, Ligne Rouge a fait le point sur l'enquête qui, malgré l'acharnement des instances impliquées, patine. De nombreux suspects ont été entendus, dont un motard et Zaïd, le frère de Saad al-Hilli. Différentes pistes ont également été étudiées, allant de l'héritage familial au tueur fou, en passant par une sombre affaire d'extorsion. Une procureure, en charge de l'affaire a cru, pendant un instant, détenir la clef de cette énigme.
Line Bonnet est la troisième personne à avoir été dépêchée sur le dossier de la tuerie de Chevaline, en septembre 2021. Procureure de la République d’Annecy, elle a investi énormément de temps dans cette affaire, nourrissant l'espoir de parvenir à un dénouement un jour. "En février dernier, elle se disait toujours persuadée des chances d'aboutir 'grâce aux preuves scientifiques'", écrivent nos confrères. Si bien qu'elle se refusait à abandonner l'affaire au bureau des affaires non élucidées de Nanterre. "Ils ont décidé de tout reprendre depuis le début, de vérifier (...)