Ukraine : à Marioupol, l’évacuation de l'usine d’Azovstal a enfin commencé
Assiégée depuis plus de deux mois, la ville de Marioupol connaît enfin un véritable cessez-le-feu. Une trêve qui a permis de commencer l’évacuation du complexe métallurgique d’Azovstal, où s’étaient retranchés les derniers résistants de la ville.
L’évacuation de l’aciérie d’Azovstal à Marioupol, port assiégé dans le sud-est de l’Ukraine, a commencé. « Un premier groupe d’environ 100 personnes se dirige vers le territoire contrôlé par l’Ukraine. Demain on les accueillera à Zaporijjia », a détaillé sur Twitter le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Il a tenu à remercier les représentants de l’ONU pour leur rôle dans cette opération d’évacuation, attendue depuis des mois.
« L’ONU confirme qu’une opération d’évacuation est en cours au complexe sidérurgique d’Azovstal, en coordination avec le CICR et les parties au conflit », a indiqué Jens Laerke, porte-parole du Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l’ONU à Genève.
Le ministère de la Défense russe a lui affirmé dimanche matin que près de 50 civils étaient sortis samedi du territoire de l’usine Azovstal, sans préciser s’il parlait de la même opération d’évacuation.
LIRE AUSSI >> Un cessez-le-feu précaire
« Aujourd’hui, pour la première fois depuis le début de la guerre, ce couloir humanitaire vital a commencé à fonctionner. Pour la première fois, il y a eu deux jours de vrai cessez-le-feu sur ce territoire », s’était félicité le président Zelensky dans un message vidéo dimanche soir. « Enfin ! »
La vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, a cependant rappelé que « des centaines de civils restent bloqués à Azovstal », aux côtés des militaires...
Lire la suite de l'article sur Elle.fr
A lire aussi
Ukraine : les violences sexuelles, une menace omniprésente pour les réfugiées ukrainiennes
Ukraine : à Borodyanka, un massacre « bien plus horrible » qu’à Boutcha
Ukraine : « Le bruit des frappes aériennes est devenu mon quotidien »
Guerre en Ukraine : « Ça va être un désastre : ce sont les Ukrainiens qui vont payer »