Publicité

Un père a brûlé le corps de sa fille car « elle était trop belle »

Un père originaire de Perth a confié à un voisin avoir brûlé le corps de sa fille de trois ans car elle était « trop belle ».

Edward John Herbert, consommateur de drogues, a avoué avoir versé de l’essence sur la tête de sa fille, ainsi que sur sa sœur autiste de sept ans. Il a cependant plaidé non coupable, optant pour une défense fondée sur les troubles mentaux.

Une policière a eu du mal à retenir ses larmes au tribunal lundi en décrivant le moment où elle a vu la jeune fillette de trois ans « la tête en flammes » dans son berceau.

La fillette avant les faits. Photo : 7 News
La fillette avant les faits. Photo : 7 News
Edward John Herbert a opté pour une défense fondée sur les troubles mentaux. Photo : 7 News
Edward John Herbert a opté pour une défense fondée sur les troubles mentaux. Photo : 7 News

La policière Stephanie Bochorsky n’était pas en service à ce moment-là et regardait la télévision chez elle, à Doubleview, lorsqu’elle a entendu une dispute entre ses voisins, Herbert et sa partenaire.

La policière a confié au tribunal être sortie pour voir si la femme allait bien, mais cette dernière a répondu : « Non, il est train de brûler les enfants ! ».

Bochorsky a couru à toute vitesse dans la maison qui sentait déjà l’essence.

Des policiers devant la maison de la famille Doubleview. Picture : 7 News
Des policiers devant la maison de la famille Doubleview. Picture : 7 News

La policière a recouvert la fillette à l’aide d’une couverture afin d’éteindre les flammes, avant de voir Herbert verser de l’essence sur la tête de sa fille aînée, encore dans son lit.

Bochorsky a ordonné à Herbert de s’éloigner des enfants, mais l’homme n’a pas réagi et est resté sur place, un comportement qu’elle décrit comme bizarre.

« Ma priorité était alors d’éteindre les flammes », a-t-elle confié.

« L’ensemble de la tête » de la fillette « était en feu ». Photo : 7 News
« L’ensemble de la tête » de la fillette « était en feu ». Photo : 7 News

La policière a pris la jeune fille dans ses bras, tout en sortant sa grande sœur du lit, afin de sortir de la maison à toute vitesse, ce fameux jour d’août 2015.

La fillette, qui a souffert de brûlures sur 13 % de son corps, portera les marques de son attaque pour le restant de ses jours.

Le procureur Amanda Forrester a confié au tribunal qu’Herbert consommait du cannabis et buvait de l’alcool, et que son comportement était étrange avant l’incident, l’homme souffrant apparemment de sautes d’humeur.

La policière Stephanie Bochorsky (en uniforme) a témoigné lors du procès. Photo : 7 News
La policière Stephanie Bochorsky (en uniforme) a témoigné lors du procès. Photo : 7 News

La partenaire de l’homme de 44 ans a confié dans un communiqué officiel qu’il semblait se parler à lui-même avant l’attaque, ce qui l’avait effrayée.

« Je tentais de rester calme, car j’avais peur de mourir », a-t-elle confié.

Elle a également mentionné qu’il l’avait mise en garde au cours de la soirée : « Un loup-garou arrive à minuit ».

La police devant la maison. Photo : 7 News
La police devant la maison. Photo : 7 News

Il aurait également dit plus tard : « Ok, c’est terminé sal***, je vais te tuer ».

Il lui a ensuite dit qu’il allait finalement brûler les enfants.

La femme a confié « avoir senti l’odeur de chair brûlée » en voyant sa fille en flammes. La fillette criait, pleurait et semblait en état de choc.

Un voisin, qui s’est empressé de rentrer dans la maison un extincteur à la main, a confié dans sa déclaration avoir trouvé Herbert en train de boire de la bière dans la cuisine, une fois les fillettes secourues.

Une policière qui n’était pas de service a aidé les deux filles à s’échapper de la maison. Photo : 7 News
Une policière qui n’était pas de service a aidé les deux filles à s’échapper de la maison. Photo : 7 News

Il s’est alors adressé à Herbert qui a répondu : « c’est mes enfants, je fais ce qu’il me plait, pu**** ».

Herbert s’est alors jeté sur le voisin un couteau à la main, mais l’autre homme a réagi en le frappant à la tête à l’aide de l’extincteur.

Herbert a écrit à sa partenaire sept mois après l’agression présumée afin de confier qu’il n’arrivait pas à se souvenir de ce qui s’était passé.

Il a précisé aimer ses enfants plus que tout au monde et prier pour sa fillette blessée.

Le procès est en cours.

Yahoo7 News