Une auteure s'attaque à la tendance « hideuse » des leggings dans un essai qui fait le buzz

Une auteure confie que les femmes ne devraient pas porter de leggings du tout, en réaction à un procès contre la mauvaise qualité des leggings de LuLaRoe. (Photo : LuLaRoe)
Une auteure confie que les femmes ne devraient pas porter de leggings du tout, en réaction à un procès contre la mauvaise qualité des leggings de LuLaRoe. (Photo : LuLaRoe)

LuLaRoe, la marque de vêtements réputée pour ses leggings super doux et sa stratégie marketing à plusieurs niveaux, est au cœur d’un procès, étant accusée d’avoir produit des articles de mauvaise qualité. Cependant, une auteure considère que le vrai problème des leggings repose davantage sur les clientes.

Georgi Boorman du Federalist a écrit un essai viral intitulé Ladies, Rips Are Least Of The Problems With Your Hideous Leggings (Les filles, les déchirures sont loin d’être le principal problème avec vos leggings moches) : « Les clientes de LulaRoe se retrouvent face au regret de l’acheteur à cause de leurs leggings « doux comme du beurre » (autrement dit super fins). Ils se déchirent facilement apparemment, et nous avons des selfies obscènes et des gros plans de fesses recouvertes de leggings déchirés pour le prouver. On peut remercier les courageuses lanceuses d’alerte sur les réseaux sociaux ».

Boorman ajoute : « Ça ne me pose pas problème que certaines dépensent 25 $ pour des pantalons confortables. Mais, ça me pose problème de voir cette tendance indiquer que des millions d’américaines considèrent maintenant les leggings super fins et recouverts de motifs tape-à-l’œil comme des pantalons. Les leggings s’apparentent davantage à des collants opaques sans chaussettes qu’à des pantalons, mais vous ne vous dandinez pas vêtues de collants dans la rue, hein les filles ? ».

L’essai a crée le buzz sur internet, de nombreuses personnes confiant également que cette tendance des leggings « horribles » devrait disparaître, mais d’autres considèrent que G. est « trop critique ».

Les filles, les déchirures sont loin d’être le principal problème avec vos leggings moches, via

@FDRLST @georgi_boorman Il y a pourtant tellement d’autres sujets à évoquer…

Message d’intérêt public à mes consœurs @FDRLST : les « leggings » #lularoe sont des collants moches, pas des pantalons.

@georgi_boorman @FDRLST Beaucoup de haine conte les leggings. Mais pourquoi ? Il y a tellement d’autres problèmes dans le monde qui méritent davantage notre attention !

Boorman a rédigé l’essai en réaction à un procèslancé en mars par deux femmes qui considèrent que les leggings à 25 $, disponibles en tailles OS (Taille unique) et TC (Grande & voluptueuse), ne sont pas de bonne qualité, et que LuLaRoe ne tente pas de régler le problème. Le cas, qui représente toutes les personnes ayant acheté des leggings depuis le 31 mars 2016, explique : « Les clients se sont notamment plaint que les leggings étaient d’une qualité tellement mauvaise que des trous, des accrocs et des déchirures apparaissaient avant ou pendant la première utilisation, ou peu de temps après. Les leggings ont également été décrits comme capables de se déchirer comme du papier toilettes mouillé ».

Un groupe Facebook intitulé « LuLaRoe/Defective/Ripped/Torn Leggings and Clothes » a même réuni plus de 25 000 membres.

Wow @LuLaRoe 25 $ + frais d’envoi déchiré en moins de 8 heures

« Je n’ai pas écrit cet article pour me moquer de l’apparence des autres, mais pour dire aux femmes, je l’espère avec humour et bonté, que ces leggings ne sont pas des pantalons, et qu’ils ne rendent service à personne », a confié G. Boorman à Yahoo Style.

Boorman évoque la différence entre les pantalons et les leggings dans son essai, ces derniers étant, pour elle, réservés à la gym. « Nous portons des pantalons au travail. Nous les portons avec des hauts qui ne descendent pas en dessous de la ceinture. Ils ne donnent pas l’impression que votre derrière a été forcé à l’intérieur d’un kaléidoscope ou d’une pizza ».

Elle évoque également les leggings en général : « La tendance des leggings indique que certaines personnes ont décidé de se plier, non pas à la médiocrité, mais à l’échec chronique. Mais, les américains n’ont pas besoin de dépenser davantage d’argent en vêtement. Nous devons nous respecter nous-mêmes ».

Mes leggings @LuLaRoe ont fini déchirés dès le premier jour.

Boorman explique à Yahoo Style : « Mon gros problème [avec les leggings], c’est qu’ils donnent l’impression que la personne ne fait pas du tout attention à son apparence, et également qu’ils dévoilent bien trop. C’est l’équivalent de porter un haut transparent en public ».

« La notion de taille unique est géniale en théorie, mais ne fonctionne pas super bien dans la pratique », continue G. Boorman. « Un haut ou des leggings peuvent être enfilés sur le corps, sans pour autant être particulièrement flatteurs pour tout le monde. Nous avons adopté la taille unique au lieu de trouver des vêtements qui nous vont vraiment et nous mettent en valeur ».

Boorman, elle-même maman, n’inclut pas les femmes enceinteset les mamans qui ont régulièrement besoin de vêtements élastiques pour être à l’aise à cause de la fluctuation de leur poids et de leur mode de vie actif.

« J’ai des leggings que j’ai achetés lorsque j’étais enceinte », confie G. Boorman à Yahoo Style. « Ils sont noirs et épais. Je les considère uniquement comme des vêtements d’intérieur confortables, à moins que je ne porte un haut long avec ».

Elise Solé
exclusif #internetYahoo Style