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Une femme atteinte de vitiligo transforme son problème cutané en œuvres d'arts

Photo via Instagram
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Ashley Soto n’avait que 12 ans lorsqu’elle a appris qu’elle souffrait de vitiligo, une maladie associée à une perte des pigments de la peau.

La maladie s’est répandue sur 75 % de son corps quelques mois après son diagnostic, rendant la jeune fille particulièrement vulnérable avant même de devenir adolescente. A. Soto a révélé dans une interview récente qu’elle avait été particulièrement blessée qu’un inconnu à la plage lui demande si elle avait « pris une douche dans de l’eau de Javel » après avoir vu la jeune fille en maillot de bain.

La jeune fille a donc commencé à se couvrir le corps, en portant des hauts à manches longues et des pantalons tous les jours.

« J’étais tellement choquée que quelqu’un me dise ça, je n’arrêtais pas de pleurer, je ne voulais plus souffrir de cette maladie », a confié A. Soto au Daily Mail. « J’avais envie de commencer à me cacher et je me suis mise à recouvrir ma peau, car je ne voulais pas être la cible de moqueries ».

Photo : Instagram/ radiantbambi
Photo : Instagram/ radiantbambi

Mais, la jeune femme aujourd’hui âgée de 21 ans, a décidé qu’elle en avait marre de se cacher vers la fin de son adolescence. Elle a trouvé des manières de voir les choses différemment et d’apprendre à voir la beauté des motifs de sa peau.

Soto s’est imposée de petits défis afin d’être plus à l’aise avec la maladie, découvrant ainsi la beauté unique du vitiligo.

« Je n’avais jamais réalisé à quel point mon vitiligo était beau avant de dessiner ses contours à l’aide d’un marqueur noir. Ça permet vraiment de faire ressortir les différentes couleurs de ma peau », confie-t-elle.

« Je tentais toujours de trouver un moyen de regarder ma peau de manière positive, et je n’y arrivais pas avant. Aujourd’hui, j’ai transformé ce que les autres considèrent comme une imperfection en quelque chose de plus beau et mieux accepté ».

(Photo : Instagram/ radiantbambi)
(Photo : Instagram/ radiantbambi)

Soto a ainsi décidé de continuer à recréer d’autres œuvres d’art sur son corps et a progressivement commencé à aimer sa maladie de plus en plus. « Grâce à cela, j’ai appris à m’accepter plus qu’avant », a-t-elle confié.

Jessica Ankomah
Yahoo Canada Style