Une femme qui a accusé un salon d’avoir raté son tatouage des sourcils est maintenant poursuivie pour diffamation

Une australienne qui a évoqué ses mésaventures suite à un tatouage des sourcils qui a mal tourné l’année dernière est maintenant poursuivie en justice par la clinique qu’elle a dénoncée.

En juillet 2017, Amanda Coats, 43 ans, a confié sur Facebook qu’un rendez-vous de ‘feathering’ des sourcils à la clinique Point Cook Skincare Laser Clinic de Melbourne l’avait « marquée à vie », en plus d’avoir entraîné des frais médicaux de $1,600 (environ 1 300 euros).

Le tatoueur esthétique, Batulzii Cleveland, et le salon de beauté ont depuis déposé une demande auprès du tribunal afin de réclamer une indemnisation de plus de $150,000 (environ 120 000 euros) à A. Coats.

L’entreprise affirme avoir perdu 11 clients suite à la publication d’A. Coats, pour un coût de $5,600 (environ 4 500 euros), précisant également que l’artiste avait été ridiculisé.

Amanda Coats a dénoncé la clinique en juillet 2017. (Photo : Caters News)
Amanda Coats a dénoncé la clinique en juillet 2017. (Photo : Caters News)

Les accusations d’A. Coats et la nature impressionnante des photos avaient fait le buzz, mais le propriétaire de la clinique Iain Cleveland a confié que la femme était « ravie » de son rendez-vous à l’époque.

B. Cleveland a précisé que la clinique n’avait pas eu de nouvelles d’A. Coats suite à son rendez-vous, avant de recevoir une photo de ses sourcils infectés deux semaines et demi plus tard.

« Nous ne pouvions pas être tenus responsables de l’infection à ce stade, deux semaines et demie après la procédure », a-t-il confié au Daily Mail.

Les photos impressionnantes d’A. Coats avaient fait le buzz à l’époque. (Photo : Caters News)
Les photos impressionnantes d’A. Coats avaient fait le buzz à l’époque. (Photo : Caters News)

« Ma femme a réalisé plus de 2 000 procédures similaires, et nous n’avons jamais rencontré de problèmes d’infection », a-t-il ajouté. « Nous n’avons pas été en mesure de nous défendre et nous avons décidé de prendre des mesures contre Mme Coats pour diffamation ».

Amanda Coats a affirmé que la procédure de tatouage des sourcils de 30 minutes avait entraîné des rougeurs et des gonflements.

« Des morceaux de peau étaient collés sur mon oreiller quand je me suis réveillée le lendemain », a-t-elle confié. « Je me suis immédiatement rendue chez le médecin à cause de la douleur et des gonflements importants ».

« J’avais l’impression que quelque chose grignotait ma peau ; je souffrais tellement », a-t-elle confié.

Amanda Coats a confié que sa peau se détachait de ses sourcils à son réveil. (Photo : Caters News)
Amanda Coats a confié que sa peau se détachait de ses sourcils à son réveil. (Photo : Caters News)

Amanda Coats souhaitait s’exprimer afin que personne n’endure la même « douleur et humiliation » qu’elle. Elle a également recommandé aux femmes d’effectuer autant de recherches que possible avant une procédure.

B. Cleveland avait publié un communiqué à l’époque afin de préciser que l’entreprise respectait « les meilleures pratiques, les standards et les règles stricts du secteur ».

« Au début de la procédure, nous avons montré à la cliente que l’aiguille (microblade) et les bandages étaient correctement stérilisés », a-t-il confié.

« Ces paquets ont été ouverts devant la cliente à l’aide de gants stérilisés qui sont restés dans la salle pendant toute la procédure », a-t-il précisé. « La cliente est partie satisfaite suite à la procédure. La clinique SLC s’est basée sur les commentaires des experts du secteur pour conclure que la réaction indésirable était sûrement due à une allergie à l’un des produits complémentaires utilisés ».

Kristine Tarbert