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Une femme se trouve entre la vie et la mort suite à une augmentation mammaire bâclée

L’entrepreneuse Jean Huang, avant de subir une opération bâclée dans sa propre clinique beauté. (Image via Facebook/Jean Huang)
L’entrepreneuse Jean Huang, avant de subir une opération bâclée dans sa propre clinique beauté. (Image via Facebook/Jean Huang)

Une femme se trouve entre la vie et la mort suite à une opération mammaire bâclée effectuée dans une clinique beauté à Sydney, en Australie. Jean Huang, 35 ans, est la co-propriétaire de Medi Beauty Clinic, la clinique où elle a reçu un mélange mortel d’anesthésique et d’injections mammaires à l’origine d’un arrêt cardiaque sur la table d’opération.

L’administratrice Jie Shao, 33 ans, n’était pas qualifiée pour pratiquer une telle opération et était entrée dans le pays à peine cinq jours plus tôt avec un visa touristique. Elle a depuis été arrêtée pour dommages corporels et empoisonnement.

Huang est toujours dans un état critique, et son état de santé est particulièrement inquiétant. En effet, la jeune femme n’a toujours pas repris connaissance depuis l’incident qui a eu lieu mardi.

« Si elle [survit], nous nous attendons à constater des lésions cérébrales », a confié la police dans un communiqué obtenu par The Daily Telegraph.

La police confie que J. Shao a injecté de la lidocaïne, un anesthésique, ainsi qu’une « substance dangereuse », le médicament tramadol, dans la poitrine de J. Huang.

Une fiole remplie de sérum (Image via Getty)
Une fiole remplie de sérum (Image via Getty)

Shao aurait rencontré J. Huang par l’intermédiaire d’amis communs, et J. Huang aurait accepté de subir la procédure beauté.

« Si (la victime) ne survit pas, de nouvelles accusations plus graves seront prises en compte », a confié le Sergent Rutzou, procureur de police.

Shao a confié au tribunal qu’elle détenait un master décerné par une université britannique et qu’elle était spécialiste en dermatologie. Elle n’est cependant pas qualifiée pour travailler en Australie.

Un porte-parole de l’« Australian Society of Plastic Surgeons » a précisé qu’aucun soin esthétique n’était sans risque.

« Nous ne pouvons pas nous exprimer au sujet de ce cas précis en raison des accusations légales associées, mais nous pouvons rappeler qu’aucun soin esthétique n’est sans risque. Cela inclut les procédures comme les lasers, les injections et les soins anti-rides », a confié le professeur Mark Ashton, Président de l’« Australian Society of Plastic Surgeons ».

« Nous souhaitons insister sur l’importance de bien comprendre les risques et d’effectuer des recherches approfondies sur les qualifications des professionnels et la qualité des établissements où sont réalisées les procédures ».

« Bon nombre de ces procédures sont de nature invasive ou nécessitent des médicaments sur ordonnance qui peuvent être dangereux s’ils ne sont pas administrés correctement », confie M. Ashton.

Jessica Ankomah