Une maman a inversé son diabète de type 2 en 14 jours grâce à son alimentation et à un exercice simple

Natalie McCain confie que sa glycémie est passé du stade “suicide à petit feu” à normal en deux semaines, sans médicaments. (Photo : Instagram/thehonestbodyproject)
Natalie McCain confie que sa glycémie est passé du stade “suicide à petit feu” à normal en deux semaines, sans médicaments. (Photo : Instagram/thehonestbodyproject)

Natalie McCain est photographe et auteure de The Honest Body Project, une compilation d’histoires et de photos non retouchées de femmes du monde entier. Cette plateforme a pour but de montrer une “vision de la maternité à la fois belle et honnête”, ce qui inclut la joie, la beauté et les imperfections.

Récemment, cette épouse et maman a ajouté sa propre histoire sur sa plateforme, en se confiant à propos de ses problèmes de diabète de type 2 et la manière dont elle est parvenue à inverser ses effets en seulement deux semaines.

Avant son diagnostic, N. McCain confie qu’elle s’aimait comme elle était et qu’elle était confiante, mais qu’elle avait negligé sa santé et ignoré des consultations annuelles comme la plupart des mamans bien occupées. Mais, au cours de l’année, elle a commencé à souffrir de crises de panique aiguës qui semblaient venir de nulle part.

“Je ne comprenais pas d’où venaient {les crises de panique}. En plein magasin. Au volant. Assise dans un restaurant. Je me sentais étourdie, paniquée, mon cœur s’emballait… J’ai commencé à craindre l’arrivée de ces crises, et j’étais constamment apeurée. Ce brouillard a commencé à empirer… Qu’est-ce qui se passait ?”

Elle a ignoré les symptômes en se persuadant elle-même qu’elle devait simplement boire davantage d’eau ou aller se coucher plus tôt.

Cependant, elle a effectué un bilan de santé en novembre 2017 et a été choquée de découvrir qu’elle souffrait “de diabète de type 2 sévère et non contrôlé”.

“Mon ‘A1C’ était à 11. Mon taux de sucre moyen au-dessus de 300. C’est vraiment très élevé si vous comparez ça aux tableaux de glucose associés au diabète”.

Natalie McCain a compris qu’elle faisait du tort à son corps en ne prenant pas soin de sa santé.

"Let me tell you a little story about myself. Before I had my second child(who is now 5), I lost nearly 100 lbs. I was thinner than I'd ever been in my adult life. On the outside I looked healthy. On the inside? A completely different story. When I first started losing weight, I was so excited. I felt great. The pounds were melting off. After about 20 or so, it started getting a little harder. I ate less. I exercised more. I lost quickly again. After 50, it slowed down more. I ate even less. I worked out even more. The weight loss wasn't fast now, but I wanted it so badly to continue because I hated my body even more than when I had started. I ate less and less. I was consuming maybe 400-600 calories per day at this point. I was light headed. I felt sick. I exercised as much as I could. Every person I saw in my life told me how excited they were for me, how proud of me they were. They all told me I looked amazing. That felt so great, to hear others telling me how great i looked. I didn't think I looked great. I still saw the same 240 pound girl. They all told me how great I looked. If they said it, it must be true, I told myself. I continued to lose weight, surviving on a severely limited amount of calories. When I got to 140 pounds, which was my GOAL, I hated my body more than ever. I saw a fat girl who now had loose skin and I wanted to lose more, more and more. I hated myself so much. When I was stuck at a plateau and couldn't possibly eat any less calories, I began to realize what I was doing to myself. I started eating normally again. Soon after that I became pregnant with my son. This was the best thing that could have happened to me. As my body began to grow again with the pregnancy, I began to feel more like myself. I started looking at my body in a different light..I began to appreciate that it was still there for me, still able to grow my child, even after what I had put it through. Our bodies are amazing.. it was a long journey for me to get to a place where I began to love my body, and myself."..continued in comments #thehonestbodyproject #bodypositivity #loveyourself #selflove #isntagood #bodypositive #effyourbeautystandards

A post shared by The Honest Body Project (@thehonestbodyproject) on Jul 28, 2017 at 9:30pm PDT

“Je vais vous raconter une petite histoire à mon sujet. J’ai perdu près de 50 kg avant d’avoir mon deuxième enfant (qui a aujourd’hui 5 ans). J’étais plus mince que jamais. Je semblais en bonne santé en apparence. À l’intérieur ? Une toute autre histoire.

J’étais tellement excitée lorsque j’ai commencé à perdre du poids. Je me sentais bien. Les kilos disparaissaient. Après environ 9 kg, c’est devenu un peu plus difficile. Je mangeais moins. Je faisais plus d’exercices. J’ai perdu rapidement à nouveau. Au bout de 23, ça a ralenti encore un peu plus. Je mangeais encore moins. Je m’entraînais encore plus. La perte de poids n’était plus rapide, mais je la souhaitais tellement, car je détestais mon corps encore plus qu’au départ. Je mangeais de moins en moins. Je ne consommais peut-être que 400-600 calories par jour à ce stade. Je me sentais étourdie. Malade. Je faisais autant d’exercices que possible. Toutes les personnes que je voyais dans ma vie me disaient qu’elles étaient excitées pour moi, qu’elles étaient fières de moi. Elles me disaient toutes que j’étais magnifique. C’était fantastique, d’entendre les autres me dire que j’étais magnifique. Je n’étais pas du même avis. Je continuais de voir cette fille de 109 kg. Ils me disaient tous que j’étais magnifique. Je me disais que ça devait être vrai puisqu’ils le disaient.

J’ai continué à perdre du poids, en survivant à partir d’une quantité très limitée de calories. Quand j’ai atteint 63 kg, mon OBJECTIF, je détestais mon corps plus que jamais. Je voyais une nana grosse avec des excès de peau et je voulais perdre encore plus, plus et plus. Je me détestais vraiment.
J’ai commencé à comprendre ce que j’imposais à mon corps en atteignant un plateau, lorsqu’il est devenu impossible de réduire les calories davantage. J’ai recommencé à manger normalement. Je suis tombée enceinte peu de temps après. C’était la plus belle nouvelle possible. Mon corps a recommencé à grossir au fil de la grossesse et j’ai commencé à me sentir de nouveau moi-même. Je regardais mon corps différemment… J’ai commencé à apprécier le fait qu’il était toujours là pour moi, toujours capable de donner la vie, malgré ce que je lui avais fait subir.

“Je pensais faire ce qu’il fallait… Mais je mangeais les mauvais aliments et j’ignorais les messages que mon corps m’envoyait. Mon corps a essayé de me prévenir, mais je n’écoutais pas. J’ai quitté le bureau du médecin avec une prescription pour de l’insuline et un rendez-vous chez un spécialiste. L’idée de me faire une injection moi-même m’effrayait”.

Soudainement, tout s’est mis en place. Ses symptômes, son brouillard et ses soi-disants crises de panique résultaient en fait d’une glycémie déréglée. Elle s’en voulait, elle en voulait à son corps. Comment avait-elle pu ignorer son propre corps qui l’avertissait que quelque chose n’allait pas, alors qu’elle encourageait elle-même l’amour de soi depuis des années ?

“J’ai décidé de modifier mon alimentation immédiatement afin d’être réactive avant même que les médicaments ne soient disponibles”.

Elle a contacté un ami qui connait bien le sujet de la santé et du diabète et qui lui a conseillé une certaine méthode alimentaire afin d’inverser les effets du diabète, ainsi que de la marche, beaucoup de marche.

“J’ai commencé le ‘régime’ immédiatement”, confie N. McCain. “Le lendemain, ma glycémie était déjà beaucoup plus basse que sur mes résultats de labo. Le jour suivant, encore un peu plus basse. Mon insuline était arrivée à ce stade, mais je souhaitais voir ce que ça donnerait au bout de 3 jours, puis 4, 5, 6… vu la chute de glucose constatée en deux jours”.

Sa glycémie a continué à chuter rapidement, à la grande surprise de N. McCain. Deux semaines plus tard, elle avait même atteint un taux normal.

“Du taux ‘suicide à petit feu’ à normal en 14 jours”, a confié N. McCain.

La semaine suivante, N. McCain confie que son taux de glycémie était complètement normal.

“Pas de pics. Je me sentais en pleine forme et de nouveau fidèle à moi-même. Terminé le brouillard. Terminées les crises de panique. Je ne m’étais pas sentie aussi bien depuis des années”.

Le spécialiste qu’elle a consulté était ravi de ses progrès. N. McCain précise qu’aucun médicament n’était nécessaire à ce stade… Elle a reçu une “tape dans le dos” et a été encouragée à continuer comme ça.

*Deep breath* This is me. Before & “After” Before: I am full of self-love. I feel confident and try to take care of myself. But like most Moms, I put my health on the back burner and skip annual checkups, follow ups, etc. Little did I know, I was developing Type 2 Diabetes. Over the past year I had begun having, what I believed to be, severe panic attacks. They would strike out of nowhere. I couldn’t find a rhyme or reason to them. Middle of a store. Driving in the car. Sitting in a restaurant. I’d feel lightheaded, panicked, heart racing… I began to have such high anxiety of these attacks happening that I was walking around in constant fear of one hitting. Brain fog began to get worse… what was going on? I let it go for far too long by explaining away my symptoms. Fingers tingling? I must have slept wrong… Feeling odd after eating dessert? Maybe I just don’t like sweets anymore… Headache after any type of exertion? Maybe I should be drinking more water… Exhausted and needing a nap by 2pm? I should get to bed earlier… This went on…and on… and on. Finally, in November of 2017 I decided to go to the doctor for lab work to make sure everything was normal. When I returned for the results I sat there in shock as my doctor explained I had raging, out of control type 2 diabetes. My A1C was 11. My average sugar was over 300. If you look at diabetes glucose charts this is very, very high. A frequent chart I see refers to my levels as “slow motion suicide.” I was hurting my body by not taking care of my health. I thought I was doing the right things… but I was eating the wrong things and ignoring the signals my body was sending me. My body tried to warn me, but I didn’t listen. I left the doctor with a prescription for Insulin and an appointment with a specialist. The thought of injecting myself scared me. I sobbed. I got angry. I was mad at myself and mad at my body. I’ve preached self-love for years now… how could I have ignored mine when it was screaming at me that something was wrong? The “panic attacks” were actually a result of the dangerous blood sugar levels. Everything began to click… the intense brain fog… CONTINUED IN COMMENTS….

A post shared by The Honest Body Project (@thehonestbodyproject) on Mar 8, 2018 at 1:02pm PST

*On respire*

C’est moi.
Avant et “après”

Avant : Je ressens beaucoup d’amour envers moi-même. J’ai confiance en moi et j’essaie de prendre soin de moi. Mais, comme la plupart des mamans, j’ai négligé ma santé et ignoré des bilans de santé annuels, les suivis…

J’ignorais alors que je souffrais de diabète de Type 2. Au cours de l’année, j’ai commencé à souffrir de crises de panique aiguës, enfin c’est ce que je croyais. Elles semblaient venir de nulle part.

Je ne comprenais pas d’où ça venait. En plein magasin. Au volant. Assise dans un restaurant. Je me sentais étourdie, paniquée, mon cœur s’emballait… J’ai commencé à craindre l’arrivée de ces crises, et j’étais constamment apeurée. Ce brouillard a commencé à empirer… Qu’est-ce qui se passait ? J’ai laissé les choses traîner en trouvant des excuses. Les doigts qui picotent ? J’ai probablement mal dormi… Une sensation bizarre après le dessert ? Je n’aime peut-être plus les sucreries… Mal de tête après n’importe quel type d’effort ? Je devrais peut-être boire davantage d’eau… Fatiguée et besoin de faire une sieste avant 14h ? Je devrais me coucher plus tôt…

Ça a continué… encore… et encore. Enfin, en novembre 2017, j’ai décidé de consulter un médecin et de faire des tests afin de vérifier que tout était normal. Quand je suis revenue pour les résultats, je suis restée assise, choquée en entendant mon médecin m’expliquer que je souffrais de diabète de type 2 sévère non contrôlé. Mon ‘A1C’ était à 11. Mon taux de sucre moyen au-dessus de 300. C’est vraiment très élevé si vous comparez ça aux tableaux de glucose associés au diabète. Un graphique que je vois souvent associe mon taux à “un suicide à petit feu”. Je faisais du tort à mon corps en ne prenant pas soin de ma santé.

Je pensais faire ce qu’il fallait… Mais je mangeais les mauvais aliments et j’ignorais les messages que mon corps m’envoyait. Mon corps a essayé de me prévenir, mais je n’écoutais pas. J’ai quitté le bureau du médecin avec une prescription pour de l’insuline et un rendez-vous chez un spécialiste. L’idée de me faire une injection moi-même m’effrayait. Je pleurais. Je m’énervais. Je m’en voulais à moi et à mon corps. Comment avais-je pu ignorer mon propre corps qui m’avertissait que quelque chose n’allait pas, alors que j’encourage moi-même l’amour de soi depuis des années ? Les “crises de panique” résultaient en fait d’une glycémie dangereuse.

Aujourd’hui, N. McCain confie prendre toujours soin de son corps, elle lui fournit des aliments qui le nourrissent vraiment et elle marche. Beaucoup.

“Je marche… et je marche… et je marche. Je marche avec mes amis. Je marche avec mes enfants. Je marche seule. J’adore ça”.

Natalie McCain a récemment effectué de nouveaux tests et a consulté un spécialiste. Elle confie avoir été “abasourdie” par les résultats et n’arrivait pas à croire les nouveaux chiffres.

“D’un diabète sévère non contrôlé à… un état complètement normal. Il m’a dit que mes nouveaux résultats n’indiquaient AUCUN signe de diabète”.

Elle sera toujours considérée comme diabétique, car il n’y pas de “remède”, seulement l’inversion, et elle doit donc continuer à être attentive à ce qu’elle consomme. Elle refuse de mentionner les détails de son régime alimentaire car elle ne souhaite pas faire la promotion d’un régime considéré idéal pour tout le monde.

“Ce qui fonctionne pour mon corps et me permet de me sentir bien ne fonctionnerait pas forcément pour vous. Alors, s’il vous plaît, ne me demandez pas quel régime je suis. Je ne suis pas de régime. Je mange de vrais aliments qui me nourrissent et guérissent mon corps, et j’évite ceux qui ne le font pas”.

Natalie McCain est encore considérée “en surpoids” et n’a pas un poids que l’on peut qualifier d’“idéal”, mais elle a perdu beaucoup de poids et va probablement en perdre encore davantage.

“Il ne s’agira jamais du chiffre sur la balance. Je ne me concentrerais pas sur le nombre de cm que je perds ou la taille de vêtements dans laquelle je peux rentrer. Il s’agit de ma santé”, remarque-t-elle. “J’ai inversé mon diabète de type 2 en un temps record. Je suis en train de guérir mon corps et j’espère, à un moment donné, pouvoir prendre plus de liberté côté alimentation. Mais pour l’instant, je me concentre sur ce que j’ai pu ajouter à ma vie, au lieu de penser aux restrictions que je dois respecter”.

Natalie McCain termine son article poignant par un rappel important : les femmes devraient aimer leur corps et qui elles sont. Consultez un médecin si vous avez ignoré certains symptômes ou si vous êtes convaincue que quelque chose ne va pas.

“Il ne s’agit pas d’un avant/après de perte de poids. Il s’agit d’un avant/après de santé et de bien-être” confie-t-elle. “S’aimer soi-même consiste en partie à écouter son corps et à prendre soin de sa santé… À faire de VOUS une priorité. C’est enfin ce que je fais”.

Natalie Mccain