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Une plainte affirme que les leggings LuLaRoe se déchirent aussi facilement que du « papier toilette humide »

Après avoir ignoré ses clients mécontents se plaignant des leggings qui se déchirent facilement, la marque de vêtement LulaRoe doit maintenant faire face à une action en justice.

En effet, d’après the Consumerist, deux de leurs clientes auraient récemment déposé plainte dans le quartier nord de la Californie, accusant la société de vendre intentionnellement des leggings défectueux.

Les plaignantes, Julie Dean et Suzanne Jones, affirment que la société a mal annoncé la qualité de ses leggings, et qu’elle aurait même ignoré les plaintes de ses clients concernant les problèmes rencontrés avec ces pantalons.

« Les clientes se sont plaintes que les leggings étaient de très mauvaise qualité au point que des trous, des déchirures et des accrocs apparaissaient dès la première utilisation ou peu de temps après », peut-on lire dans le procès. « Les leggings ont été décrits comme se déchirant aussi facilement que ‘du papier toilette humide’. » « Les autres problèmes rencontrés avec les articles incluent des leggings ayant une jambe plus large (ou plus courte) que l’autre et les leggings supposés être coupés pour un adulte, mais dont la taille ne convient qu’à un enfant. »

LuLaRoe fait face à un procès qui l’accuse de vendre des articles défectueux. (Photo : LuLaRoe)
LuLaRoe fait face à un procès qui l’accuse de vendre des articles défectueux. (Photo : LuLaRoe)

Ces allégations ne sont pas nouvelles, car il existait déjà un groupe Facebook de plus de 20 000 membres, intitulé « LuLaRoe Defective/Ripped/Torn Leggings and Clothes » (LuLaRoe Leggings et vêtements défectueux/déchirés/arrachés). Les membres ont publié des images de leurs leggings arrachés et ont détaillé leur expérience avec la marque.

Le procès accuse la société d’avoir modifié la qualité de ses produits afin de conserver sa croissance massive.

« Il est clair qu’afin de répondre à la demande croissante, les accusés ont choisi de sacrifier la qualité de leurs articles au détriment de leurs clientes », affirme le procès. « L’ampleur de tout cela est inacceptable. »

Le procès mentionne également un cas particulier dans lequel un responsable de la société a parlé de la mauvaise qualité des leggings dans un email envoyé à l’ensemble de l’entreprise. « Concernant les leggings, Patrick Winget, responsable de production des accusés, aurait écrit : ‘Les leggings peuvent se trouer, car nous affaiblissons les fibres afin de les rendre plus doux. Nous avons fait notre maximum afin de régler cela.’ »

Julie Dean et Suzanne Jones poursuivent la marque en leur nom, mais également en celui de tous les clientes de LuLaRoe qui ont acheté un legging après le 31 Mars 2016. D’après le procès, elles demandent à LuLaRoe des « dommages-intérêts, une restitution ainsi que des mesures injonctives et déclaratoires ».

LuLaRoe a déclaré à Yahoo Style : « Nous rejetons catégoriquement les revendications fabriquées et exagérées de ce procès, qui nous apparait comme étant totalement injuste. Nous respectons la qualité de nos produits et nous engageons pour la satisfaction de nos clients. Nous savons que nous allons réfuter ces allégations. »

Hayley FitzPatrick
Yahoo Style