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Usurpation d'identité : "Quelqu’un qui me connaissait a voulu me faire du mal", le témoignage d'Aurélie, 33 ans

Daniel Tadevosyan / iStock

"Cette histoire remonte à deux ans. Mon ancien propriétaire, de la maison que je louais à Châtillon-sur-Seine, m’a contactée par mail. En objet de ce dernier : URGENT, écrit en majuscules. J’étais intriguée, car mon déménagement datait d’il y a un an", Aurélie, 33 ans, raconte avec émotion l'injustice dont elle a été victime. Cette directrice de foyer a fait les frais d'une usurpation d'identité. Récit.

"Il voulait me prévenir de la réception d’une lettre à mon nom. Comme l’enveloppe était signée du ministère de la Justice, il a préféré l’ouvrir pour la scanner et la mettre en pièce jointe. Le courrier mentionnait une mise en demeure d’un cabinet d’huissier pour un impayé de 107 euros pour un manteau de bébé acheté chez Vertbaudet. On me réclamait cette somme, accompagnée d’une menace de mise en demeure si je ne payais pas. Sur le moment, je me suis dit que ce courrier m’avait été adressé, sans doute, par une erreur. Je n’ai pas pensé une seule seconde qu’il s’agissait d’une arnaque… Dans ma tête, cette histoire se réglerait très rapidement.

À l’époque, j’étais mariée. J’ai alors pensé que mon ex avait pu faire cette commande sans m’en parler. Ma première réaction a été de vérifier auprès d’elle. Étrangement, aucune commande n’avait été passée de sa part. À ce moment-là, je sentais que quelque chose d’étrange se passait. J’ai appelé le cabinet d’huissier, en donnant les références indiquées sur le courrier. Je voulais en savoir plus, donc je leur ai demandé des éléments complémentaires. (...)

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