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Va-t-on sauver la planète grâce à des jeux à gratter ? Spoiler : non.

Andrea Piacquadio

Pour préserver la biodiversité, grattez un jeu d'argent. C'est peu ou prou le message envoyé par ce "Loto de la biodiversité", lancé le lundi 23 octobre par la Française des Jeux avec le gouvernement et l'Office français de la Biodiversité. Intitulé "Mission nature", il s'agit d'un jeu à gratter vendu trois euros. Il doit permettre de "contribuer à la préservation de sites avec une biodiversité unique, proches de chez vous", décrit la Secrétaire d'État Sarah El Haïry. Or, seuls 43 centimes (à peine 15 % du montant) seront directement reversés à des projets environnementaux.

Les 43 centimes de chaque ticket à gratter représentent la part que touche l'État. Ces quelques centimes doivent financer 20 projets sélectionnés par l'Office français de la Biodiversité. Il s'agit par exemple de la sauvegarde des mangroves du Lamentin ou de la réhabilitation des populations de tortues d'Hermann dans le Var. Ce concept de "Loto de la biodiversité" est calqué sur celui du "Loto du patrimoine" qui permet de financer des projets de protection du patrimoine avec Stéphane Bern en tête d'affiche.

Et le principe n'a pas franchement convaincu. D'abord par sa déconnexion avec l'urgence de la situation climatique. C'est ce que met en avant l'élu écologiste Sandrine Rousseau : "Un jour on regardera notre époque en se disant : comment cela a-t-il été possible de jouer nos conditions de vie.. au loto ?" Ce à quoi la Secrétaire d'État à la biodiversité a répondu : "Il n'y a pas de petits engagements pour (...)

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