Vacances : Bien s’assurer pour la pratique d’un sport à risque

Mieux vaut être couvert correctement avant de se livrer à des loisirs à sensations fortes durant ses congés.« La responsabilité civile ne vous indemnisera pas pour les préjudices corporels que vous aurez vous-même subis ». L'avis d'expert de Rami Karam, DG du site LesFurets

 La période estivale est l’occasion de pratiquer des activités sportives qui présentent des risques. Pour profiter de ce type de loisir en toute tranquillité et éviter les conséquences fâcheuses d’un accident, il est conseillé d’avoir souscrit les assurances nécessaires. Les conseils de Rami Karam, directeur général du comparateur LesFurets.

Paris Match. Quels loisirs sont considérés à risque ?
Rami Karam. En règle générale, les sports extrêmes sont répartis en quatre grandes catégories. Il s’agit des sports nautiques, comme la plongée sous-marine ou le canyoning ; des activités aériennes, du type deltaplane, parachutisme ou chute libre ; des sports de vitesse, qu’ils soient automobiles ou motocyclistes ; et enfin des sports de montagne, comme l’escalade ou l’alpinisme. Qu’elle soit occasionnelle ou régulière, leur pratique présente par nature un risque accru de chute ou de choc violent, dont les répercussions peuvent être lourdes sur votre santé. Sachez que chaque compagnie d’assurances établit sa propre liste des sports qu’elle juge dangereux.

Quelle couverture faut-il souscrire ?
Ne comptez pas sur votre seule assurance multirisque habitation pour vous couvrir en cas d’accident sur votre lieu de vacances, en France ou à l’étranger. Certes, la responsabilité civile, présente dans la plupart des contrats, prend bien en charge les dommages corporels et matériels que vous pourriez causer à autrui au cours de la pratique de cette activité sportive. En revanche, cette garantie ne vous indemnisera pas pour les préjudices corporels que vous aurez vous-même subis. Vérifiez en amont que le sport pratiqué, même à titre occasionnel, n’est pas soumis dans votre contrat habituel à une clause d’exclusion.

Que faire dans ce(...)


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