Variole du singe : l’OMS conseille aux groupes à risque de réduire le nombre de partenaires sexuels

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Plus de 18 000 cas de variole du singe ont été détectés dans le monde depuis le début mai, en dehors des zones endémiques africaines. À l’heure actuelle, seules cinq personnes sont mortes de la maladie, toutes en Afrique.

Le meilleur moyen de se protéger « est de réduire le risque de se retrouver exposé ». Mercredi 27 juillet, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a recommandé au groupe le plus touché par la variole du singe – les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes – de réduire le nombre de partenaires sexuels.

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« Cela veut aussi dire, pour le moment, réduire le nombre de vos partenaires sexuels et échanger des informations avec tout nouveau partenaire pour être en mesure de les contacter » en cas d’apparition de symptômes, pour qu’ils puissent s’isoler, a expliqué Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui a déclenché, samedi 23 juillet, le plus haut niveau d’alerte de son organisation pour tenter de juguler la maladie. « Ce message de réduction du nombre de partenaires vient des communautés elles-mêmes », a expliqué Andy Seale, qui est chargé de faire passer le message auprès de la population à risque.

Andy Seale reconnaît que ce type de recommandation ne peut pas être efficace sur le long terme et qu’il doit s’accompagner d’informations précises sur les symptômes, de tests et d’un accès facile à un médecin en cas de doute pour s’isoler au plus vite.

Pas considérée comme une MST

La variole du singe n’est pas, en l’état actuel des connaissances, considérée comme une maladie sexuellement...

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