Variole du singe : l’OMS pourrait déclencher une « urgence de santé publique internationale »
Face à l’augmentation croissante de la variole du singe depuis début mai, l’OMS a déclaré vouloir se réunir pour juger de la dangerosité du virus et de sa circulation. Une « urgence de santé publique de portée internationale » pourrait être déclenchée.
La variole du singe commence réellement à inquiéter en plus haut lieux. Mardi 14 juin, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Guebreyesus, a tenu a requis en conférence de presse « une réponse coordonnée » de l’ensemble de la communauté internationale face à la circulation inquiétante du virus. La semaine dernière encore, les États étaient appelés par la même institution à « contrôler la flambée » de l’épidémie.
Car la variole du singe, nouveau virus détecté le 7 mai dernier chez un individu de retour du Nigéria, est désormais présente dans pas moins de 39 pays, parmi lesquels sept où elle a atteint le stade endémique et commence à causer des décès. Une situation jugée assez « inhabituelle et préoccupante » par l’OMS pour convoquer, la semaine prochaine, une réunion visant à déterminer si l’épidémie pourrait représenter une « urgence de santé publique de portée internationale ».
Le sujet des vaccins déjà sur la table
Outre la priorité première, à savoir « aider les pays à contenir la transmission et stopper l’épidémie », l’OMS commence déjà à réfléchir sur la réponse vaccinale à donner au phénomène en cours. Pour le moment, la vaccination « de masse » n’est pas privilégiée par l’institution de santé, qui estime que « toute décision d’utiliser ou non des vaccins doit être prise […] sur la base d’une...
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