Victor Belmondo : « J’ai été biberonné au cinéma »

Le jeune acteur crève l’écran dans « Envole-moi », de Christophe Barratier. Naturel, attachant, son charisme inné n’est pas sans rappeler celui de son célèbre grand-père.

Qu’avez-vous ressenti quand vous avez été choisi pour Envole-moi ?
Victor Belmondo - J’ai pleuré de joie. Je n’établis pas de différence entre un premier et un second rôle, et j’aime tellement mon métier que l’idée de me retrouver sur un plateau du début à la fin du tournage me comblait. Surtout avec un tel personnage, qui devient un homme et grandit au contact de cet adolescent malade qu’il « babysitte » d’abord contraint, avant de le prendre en amitié. Au début, il est insouciant, irresponsable, et a du mal à exprimer ses sentiments malgré sa sensibilité. Cette évolution était une promesse de jeu intéressante. Je me reconnaissais en lui sur ce point-là : plus jeune, j’étais assez pudique. Il a fallu que je rencontre la comédie pour m’ouvrir et me connecter à mes émotions.

Vous aviez 10 ans quand Les Choristes est sorti. Etiez-vous de ses jeunes fans ?
Victor Belmondo - Totalement. Je l’ai vu et revu. Tous les gamins de ma génération chantaient Vois sur ton chemin. Le film m’a beaucoup marqué, tout comme l’Outsider, découvert plus tard. Je suis fier d’avoir travaillé avec Christophe Barratier, qui est très humain. Il fait du beau cinéma populaire, dans le bon sens du terme.

Vous chantez une chanson de Jean-Jacques Goldman dans le film…
Victor Belmondo - Je savais que ce serait la scène la plus difficile à tourner, et ça s’est vérifié. J’apprends facilement mes dialogues, mais là,...

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