VIH : une forme grave de variole du singe affecte certains patients
Au 24 janvier 2023, 4 982 cas d’infection au virus Monkeypox ont été recensés en France d’après les chiffres de Santé publique France. Une nouvelle étude publiée dans The Lancet met en garde contre une forme particulièrement grave de la variole du singe.
"Les personnes vivant avec le VIH ont représenté 38 à 50 % des personnes touchées lors de l’épidémie de mpox de 2022 dans plusieurs pays", rappellent les chercheurs dans cette étude. Une équipe de scientifique a examiné 382 cas de personnes atteintes d’une maladie à VIH avancée et touchées par le mpox. Une forme grave de la variole du singe a été identifiée, il s’agit d’un mpox fulminant. Au total, 27 patients sont décédés, tous avaient dépassé le seuil retenu du stade le plus avancé de l’infection à VIH (le syndrome d’immunodéficience acquise, ou sida) et avaient moins de 200 lymphocytes T CD4 par mm3 de sang.
Une infection grave pour les patients atteints d’un VIH
Selon les conclusions publiées dans The Lancet, cette "forme nécrosante sévère de mpox dans le cadre d’une immunosuppression avancée semble se comporter comme une affection définissant le SIDA". "Le virus semble se comporter complètement différemment chez ces individus. Normalement, la maladie affecte la zone autour du site d’entrée, mais dans ce cas, elle se propage dans tout le corps et provoque ces lésions cutanées ulcéreuses massives et destructrices. Il provoque également des maladies pulmonaires. C’est horrible", décrit...