Violences conjugales : quelques conseils si vous pensez être traquée par votre conjoint
Les pratiques se multiplient. Avec la montée en puissance du smartphone et des diverses applications de géolocalisation, les cyberviolences dans le couple deviennent monnaie courante. Selon le Centre Hubertine Auclert, qui œuvre à l’égalité femmes-hommes en Île-de-France, 9 femmes victimes de violences conjugales sur 10 subissent également des cyberviolences. En juillet dernier, le centre a republié un outil d’évaluation à destination des professionnels pour détecter les signes de ces violences. Le site de Franceinfo a choisi de donner des conseils à celles et ceux qui en seraient victimes. La première chose étant de découvrir que vous êtes victime. Là encore, l’outil d’auto-évaluation concocté par le Centre Hubertine Auclert peut s’avérer utile. Le comportement violent le plus courant est celui de fouiller dans le téléphone de son ou sa conjoint·e sans son autorisation. Mais cela peut prendre d’autres formes. Exiger l’envoi de photos pour s’assurer de l’endroit où vous êtes, exiger de connaître vos mots de passe ou encore que vous partagiez en permanence votre géolocalisation. Tout cela relève de la cyberviolence.
Il est important de réaliser l’ampleur de ce qu’il est désormais possible de faire avec un smartphone. Plusieurs logiciels espions existent et peuvent être installés à votre insu sur votre téléphone. Si votre téléphone semble fonctionner au ralenti et/ou que votre conjoint·e semble avoir des informations qu’iel n’est pas censé avoir, regarder attentivement tout ce qui (...)