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Violences sexuelles : les grandes écoles constatent une forte « libération de la parole »

La Conférence des grandes écoles, qui forme la plupart des élites françaises, s’est exprimée après l’ouverture de huit enquêtes pour viols et violences sexuelles.

La voix des étudiantes se fait-elle enfin entendre ? L'ouverture récente de plusieurs enquêtes judiciaires pour viols parmi les étudiants de grandes écoles témoigne d'un « mouvement de fond de libération de la parole », a estimé samedi 25 juin la conférence des grandes écoles (CGE), réfutant l'idée d'une omerta.

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« C’est un mouvement de fond de libération de la parole que l’on observe avec une augmentation assez régulière du nombre de cas qui nous sont rapportés », a commenté le président de la conférence des grandes écoles (CGE), Laurent Champaney, dans la lignée du mouvement MeToo contre les violences faites aux femmes.

Huit enquêtes ouvertes par le parquet

La veille, le parquet d’Évry (Essonne) a indiqué avoir ouvert plusieurs enquêtes pour viol dans quatre grandes écoles situées sur le plateau de Saclay, en Essonne, au sud de Paris, après avoir reçu « plusieurs plaintes ». Elles visent des accusations de viols et agressions entre étudiants d'établissements du campus de Saclay (Essonne), tels que l’École normale supérieure, l'Ecole polytechnique, CentraleSupélec et l'Institut d'Optique. Au total, huit enquêtes sont diligentées.

Laurent Champaney, par ailleurs directeur de l'École nationale supérieure d'arts et métiers, s'est dit « surpris » par le nombre de plaintes. Selon lui, il n’y a aucun omerta visant à protéger la...

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