Violences sexuelles, piqûres… : quels dispositifs de sécurité dans les festivals ?
Alors que la saison des festivals est lancée, la question des piqûres sauvages inquiète. Une crainte qui s’ajoute à celle des agressions sexuelles, qui prolifèrent dans le cadre festif. Pour prévenir plutôt que guérir, des dispositifs spéciaux ont été mis en place.On vous explique en quoi ils consistent.
En 2018, l’étude Consentis, une association de lutte contre les violences sexuelles en milieu festif, dévoilait que 41% des interrogés avaient déjà été agressés sexuellement dans un lieu festif, et que 57% des femmes disaient se sentir en insécurité dans un tel contexte. Face à ce constat, les festivals musicaux de l’été ont déployé de nouveaux moyens de sécurité. Après deux années de pandémie et l’annulation de tous les grands festivals français, certains seront testés pour la première fois cet été.
A cela s’ajoute le problème des piqûres sauvages. Depuis plusieurs mois, des personnes remarquent des traces de piqûres au lendemain de soirées en boîte de nuit, festivals et divers événements rassemblant du monde. Au lendemain de la fête de la Musique le 21 juin, des centaines de signalements ont été faits partout en France. Comment les organisateurs gèrent-ils ces questions ?
À lire aussi >> Piqûres en soirée : phénomène ou psychose ? Notre enquête
À Garorock, une maraude de surveillance
À Marmande, le festival Garorock – qui a lieu du 30 juin au 3 juillet – 150 personnes sont« en vigilance » et « en maraude » sur le site, nous explique la direction. Elle assure que les fouilles sont renforcées à l’entrée du festival et que la mobilisation de gendarmes est portée à 150 personnes, avec un meilleur système de vidéosurveillance.
En cas de problème, « la première étape est de se signaler auprès des équipes...
Lire la suite de l'article sur Elle.fr
