Voici les mythes du sommeil qui vous empêchent de dormir et sont mauvais pour la santé

Nightcaps, bedroom television and hitting snooze may be affecting your sleep quality. [Photo: Getty]
Un dernier petit verre, la télévision dans la chambre et plusieurs alarmes le matin… Toutes ces petites habitudes pourraient avoir un impact sur la qualité de votre sommeil. [Photo: Getty]

Les mythes populaires associés au sommeil pourraient ruiner vos nuits, d’après une nouvelle étude.

Des scientifiques de l’université de New York ont identifié les mythes les plus communs afin de rétablir la vérité.

Le sommeil est un aspect essentiel de la vie qui a un impact sur la productivité, l’humeur, ainsi que la santé et le bien-être”, d’après la principale chercheuse de l’étude, Dr Rebecca Robbins, docteure et chargée de recherche postdoctorale.

“Détruire les mythes du sommeil permet d’adopter de meilleures habitudes de sommeil, et ainsi d’être en meilleure santé”.

Il est peut-être temps de changer vos habitudes si vous vous sentez concerné par certains des mythes suivants :

On peut s’en sortir avec moins de cinq heures de sommeil

Margaret Thatcher était réputée pour ça, mais suivre l’exemple de la Dame de fer n’est pas vraiment recommandé.

“De nombreuses données montrent bien que dormir régulièrement cinq heures ou moins par nuit augmente significativement le risque de développer des problèmes de santé”, confie R. Robbins.

Les petites siestes prises dans la journée ne sont pas suffisantes pour réparer les dégâts d’une mauvaise nuit de sommeil, et R. Robbins recommande de viser 7 à 8 heures de sommeil par nuit.

Regarder la télévision au lit nous détend

Au Royaume-Uni, plus de la moitié des habitants (51 %) regardent la télé au lit, alors que cette habitude a de nombreuses conséquences sur notre cycle de sommeil.

Nous pensons souvent que la télévision nous détend, mais R. Robbins confie que les programmes que nous regardons au lit peuvent être à l’origine d’“insomnie ou de stress”.

“Nous regardons souvent les infos à la télévision… Ce qui peut stimuler l’insomnie ou le stress juste avant d’aller se coucher, au moment même où nous essayons de nous détendre et de nous calmer”, confie-t-elle.

Sans oublier le facteur de la lumière bleue qui émane de la télévision et qui empêche le corps de produire autant de mélatonine, l’hormone du sommeil.

Rester au lit pour dormir plus

Plus de temps passé au lit signifie plus de sommeil, n’est-ce pas ? Eh bien non. Il est tentant d’attendre que le sommeil arrive enfin, mais le temps passé éveillé avec la tête sur l’oreiller n’est pas forcément idéal, et R. Robbins recommande de trouver une autre occupation, comme ranger les chaussettes par exemple (oui, vraiment).

“Une personne en bonne santé a besoin d’une quinzaine de minutes pour s’endormir, mais une personne qui a besoin de beaucoup plus… Assurez-vous de sortir du lit, de changer d’environnement et d’effectuer une tâche que vous pouvez réaliser sans trop réfléchir”, confie-t-elle.

Boire un dernier petit verre pour mieux dormir

Un “petit verre en fin de soirée” peut sembler idéal pour se détendre, mais la qualité de votre sommeil risque d’en pâtir et le sommeil paradoxal, associé à la mémoire, peut être perturbé.

“Ça peut vous aider à vous endormir, mais l’impact sur la qualité du sommeil est énorme”, confie R. Robbins.

Prévoir plusieurs alarmes

Faites-vous partie de ces gens qui prévoient une première alarme à 6h30 pour pouvoir dormir jusqu’à 7h ? Cette habitude serait mauvaise pour vous, d’après R. Robbins.

“Votre corps se remet à dormir, mais le sommeil est léger et de mauvaise qualité”, confie-t-elle.

Essayez de vous lever immédiatement.

C’est normal de ronfler

Ronfler est généralement considéré comme une habitude sans conséquences (pour vous, au moins, mais définitivement pas pour votre partenaire…).

Mais des ronflements forts pourraient signaler un problème à surveiller, car vous pourriez souffrir d’apnée du sommeil, un trouble du sommeil au cours duquel la respiration cesse et reprend au cours de la nuit, entraînant dans certains cas des arrêts cardiaques ou autres maladies.

Francesca Specter