La pandémie avait mis un coup à nos vies sexuelles. Enfermé·es pendant des semaines, effrayé·es par le virus, nous rencontrions moins de gens, avions moins de relations sexuelles. Les temps ont changé et nous avons repris une vie plus ou moins normale. Mais voilà qu’une autre inconnue s’invite dans l’équation de notre vie sexuelle : l’inflation. Et elle n’est pas à notre avantage. Dans un rapport publié sur son site Internet, l’entreprise britannique de bien-être Hims révèle les résultats d’une étude sur la vie sexuelle et romantique outre-Manche. 42 % des personnes interrogées disent qu’au moins un événement économique ou politique de la dernière année les a affectées sur ce point. La principale responsable : la hausse du prix de l’énergie.

La perspective de dormir à deux pour se réchauffer alors que les prix du gaz et de l’électricité atteignent des niveaux records n’était donc qu’un mythe. Au Royaume-Uni, 22 % des gens disent avoir largement revu leur budget dating à la baisse ces douze derniers mois. Bien sûr, l’inflation n’intervient pas forcément directement dans notre libido, mais par effet domino, elle finit par avoir des conséquences dans notre lit. Alice Fox, l’une des contributrices du rapport, explique : “Si vous vivez dans un logement instable ; si vous avez besoin de travailler plus de douze heures et que vous rentrez chez vous sur les rotules ; si votre santé est affectée par la pauvreté ; vous aurez très certainement moins de temps et d’envie d’être sexy.”

Et cela (...)

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