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La voiture électrique détruit-elle déjà des emplois ?

Bosch

À l'avènement de la voiture électrique, il y a évidemment ses partisans, mais aussi ses détracteurs. De chaque côté, des arguments sont avancés allant dans le sens, ou non, de la voiture électrique. Des arguments recevables la plupart du temps, parfois un peu moins.

Du côté des "détracteurs", mais pas que, plusieurs voix se sont élevés il y a quelques années sur une potentielle "destruction" d'emplois avec le passage à la voiture électrique. Et il n'y a pas que les détracteurs de ces voitures qui ont tiré la sonnette d'alarme.

En effet, plusieurs organismes professionnels, à commencer par la Plateforme automobile ou encore Mobilians pour la France, ou encore le commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton ont mis en garde contre un risque de destruction d’emplois massif en Europe à cause d’un passage rapide aux voitures à batterie.

Les équipementiers en première ligne

Ces craintes ayant été exprimées il y a quelques années, on aurait pu les oublier ou encore les qualifier de "pessimistes", mais en 2023, il semblerait que ces craintes soient aujourd'hui bien réelles.

Pour cela, il ne fait pas forcément aller regarder chez les grands groupes automobiles très médiatisés, mais plutôt chez les équipementiers, les "donneurs d'organes" de l'industrie en quelque sorte. Loin des radars médiatiques, plusieurs petites usines appartenant à de grands équipementiers ont fermé, entraînant par la même occasion des pertes d'emplois.

En quelques semaines, deux exemples sont venus illustrer la situation, avec Bosch et Marelli. Du côté de chez Bosch, une usine du côté d’Aranjuez, à proximité de Madrid, est menacée de fermeture car elle ne...Lire la suite sur Autoplus