Vote sur les retraites : le signalement de Panot sur Le Maire pour corruption classé sans suite

Vote sur les retraites : le signalement de Panot sur Le Maire pour corruption classé sans suite (Photo de Mathilde Panot prise à l’Assemblée nationale)
Vote sur les retraites : le signalement de Panot sur Le Maire pour corruption classé sans suite (Photo de Mathilde Panot prise à l’Assemblée nationale)

RETRAITES - Le signalement de Mathilde Panot (LFI) demandant la saisine de la Cour de justice de la République concernant le ministre de l’Économie Bruno Le Maire qu’elle accusait de corruption, a été classé sans suite, a indiqué ce jeudi 30 mars le parquet général près la Cour de cassation, confirmant une information de BFMTV.

Le 16 mars, la cheffe de file des députés LFI avait adressé un courrier au procureur général près la Cour de cassation François Molins pour lui demander de saisir la CJR, seule instance habilitée à poursuivre et juger des membres du gouvernement pour des crimes ou délits commis dans l’exercice de leurs fonctions.

Elle faisait référence à un article du journal Le Parisien publié deux jours auparavant, qui rapportait les coulisses des dernières tractations de l’exécutif pour tenter d’obtenir une majorité sur le projet de réforme des retraites, et citait les confessions d’une députée LR, sans la nommer, qui aurait été contactée par le ministre de l’Économise pour la convaincre de voter pour.

Une “promesse” ?

Selon l’article, le ministre aurait glissé à l’élue en question que le gouvernement saurait être « attentif » à sa circonscription. Pour Mathilde Panot, Bruno Le Maire « aurait par conséquent proposé, sans droit et directement, une “promesse” ou un “avantage quelconque” à une personne investie d’un mandat électif public pour qu’elle accomplisse un acte prévu par son mandat de député », des faits constitutifs de corruption selon elle.

Le ministère des Finances avait démenti auprès du Parisien, et selon le journal, la députée LR était « revenue sur ses propos » suite à la publication de l’article.

Dans un tweet du 19 mars, Bruno Le Maire avait démenti ces « fausses » allégations et critiqué des propos « calomnieux et diffamatoires » de la part de la figure LFI Jean-Luc Mélenchon, qui avait repris ces accusations.

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